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Pour des pressions diplomatiques et des tribunaux populaires
7e Colloque international sur les massacres du 8 Mai 45
Publié dans El Watan le 11 - 05 - 2009

Soixante-quatre années se sont écoulées depuis le tristement célèbre 8 mai 1945 qui a ensanglanté plusieurs localités du territoire national, dont Guelma, Sétif et Kherrata. A l'écoute de témoins oculaires ou d'historiens, la presse nationale, à ce jour, ne cesse de soulever les moindres détails.
L'université du 8 mai 1945 de Guelma, quant à elle, perpétue le colloque international qui en est à son 7e acte. L'invitation du professeur Ayman Salama, spécialiste en droit et en relations internationales à l'université du Caire (Egypte), mettra en exergue, dans sa communication introductive intitulée « Les moyens de compensation des victimes des crimes contre l'humanité commis par la France à l'égard du peuple algérien ». Il définira les possibilités et les options offertes aux Algériens pour faire reconnaître à la France ses exactions et par là même une possible indemnisation matérielle. Il dira à ce sujet : « Les pressions diplomatiques et les tribunaux populaires en Algérie peuvent avoir un impact retentissant dans le monde. Des actions similaires peuvent conduire la France officielle à reconnaître, non seulement, les massacres du 8 mai 1945 à Guelma et Sétif, mais aussi reconnaître les crimes qu'elle a commis dans ce pays durant toute la colonisation. » Nous noterons ainsi l'exemple de la reconnaissance de l'Italie ayant trait aux exactions qu'elle a perpétrées en Libye.
La deuxième communication rapportée par le docteur Olivier Le Cour Grandmaison, maître de conférences en sciences politiques à l'université d'Evry-Val d'Essonne (France), intitulée « Le 8 mai 1945 à Sétif et Guelma à la lumière des massacres coloniaux », révélera en substance que la France coloniale cherchait à préserver son autorité en écrasant, par des massacres commis à Sétif et Guelma et d'autres régions de son empire puis par la guerre menée en Indochine, tous les mouvements nationalistes jugés nuisibles à son intégrité, notamment en Algérie. Dans cette optique, il dira : « La France avait même oublié quelques semaines après les massacres du 8 mai 1945 en Algérie, les fondements de l'article premier de la charte des Nations unies adoptée à San Francisco (USA) le 26 juin 1945, établissant le droit des peuples de disposer d'eux-mêmes. La France allait oublier également les engagements qui allaient présider à la rédaction du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, où il était affirmé qu'elle écarterait tout système de colonisation fondé sur l'arbitraire. »
Notons également que le deuxième jour verra plusieurs interventions par autant d'historiens et universitaires, comme le spécialiste du colonialisme et rédacteur en chef de la revue de la ligue des droits de l'homme en France, Gilles Manceron, le professeur Mohamed Seghir Baali de l'université de Annaba, le docteur Mélica Ouennoughi, chargée de cours en histoire et en anthropologie à l'institut du Maghreb-Europe à l'université Paris VIII. Ainsi, nous retiendrons que la recherche historique demeure ouverte. Néanmoins, la société civile algérienne, guelmoise en particulier, devrait s'impliquer davantage pour contrer les nostalgiques du colonialisme.


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