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Hnifa, une vie brûlée
Publié dans El Watan le 10 - 04 - 2008

D'une durée de 60 minutes, l'œuvre retrace la vie tumultueuse de cette grande dame de la chanson kabyle (1924-1981) au destin tragique souvent comparé à celui d'Edith Piaf. Le portrait aborde en filigrane la situation sociale des Algériens durant la colonisation, l'émigration, la création de la radio d'expression berbère, les débuts de la révolution.
Musicalement, il nous replonge par le truchement de l'image et du son dans le monde merveilleux et éternel des chouyoukh du chaâbi comme El Anka, M'rizek et les autres ténors de la chanson algérienne des années d'or tels que Fadhila Dziria, Slimane Azem, Cherifa, Nouara… Pour revenir au sujet du film, le réalisateur s'est contenté de deux témoignages sur Hnifa.
Une amie d'enfance de la chanteuse et l'auteur compositeur Kamel Hamadi. Peu d'images aussi sur l'artiste disparue si ce n'est quelques séquences vivantes puisées dans deux films dans lesquels l'artiste a joué un rôle de figurante. Mais cela ne diminue en rien à la qualité documentaire et technique de ce film qui a reçu l'olivier d'or dans la catégorie documentaire lors de la 8e édition du Festival du film amazigh qui s'est déroulé à Sétif et qui vient de décrocher le prix du meilleur sujet au panorama du cinéma algérien organisé à Riadh El Feth. «On n'a pas la prétention d'avoir ramassé la vie de Hnifa en une heure de temps. Notre documentaire n'est qu'un petit travail pour perpétuer la mémoire de cette grande dame de la chanson berbère (…). On n'a pas de biographies (livres, films). Dès qu'un artiste disparaît, on reste dans les hommages posthumes», a indiqué M. Iftini.
Rachid Hamoudi, auteur du texte, dira pour sa part : «Hnifa, c'est d'abord une femme qui a eu une vie très tourmentée qui se prête à bien à l'écriture. C'était aussi un fil d'Ariane pour faire connaître le contexte culturel dan slequel elle a vécu. On ne parle pas que d'elle dans le documentaire, mais aussi des autres chanteurs, de l'histoire de la radio, de l'apport des artistes de l'émigration à la révolution, de l'exil, etc. Il faut dire aussi que nous manquons de biographies sur les grands artistes ou écrivains. Peu d'entre eux se sont livrés sauf peut-être Bachtarzi, Mohamed Hilmi, Rouiched et ces dernières années Djohra Abouda et Matoub Lounès dans leurs livres. La plupart étaient illettrés et les récits autobiographiques sont également peu prisés dans une société où la pudeur est une valeur centrale. A l'exception du journal de Feraoun, de notes de Rachid Mimouni même nos écrivains se sont contentés de fiction. Il y a aussi un manque cruel d'archives au niveau des éditeurs de l'époque ou des organismes de spectacles. Il y a 10 ans, les archives de l'entreprise étaient dans un état lamentable. A propos de Hnifa, on l'a comparée à Edith Piaf. Sait-on combien de livres et tout récemment un film (La Môme) qui lui ont été consacrés ? Au hasard, que connaît-on vraiment de Fadhila Dziria, de Tetma ou pour rester dans le champ culturel d'expression kabyle de Mouloud Mammeri, de cheikh Aheddad ? Un documentaire, un film, une émission permet d'abord à mon humble avis de faire connaître aux nouvelles générations une partie de leur histoire et de leur identité. Il faut retisser les fils distendus de la mémoire.»


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