La ville de Souidania peut, enfin, se targuer de disposer d'un lycée de 1000 places pédagogiques. Premier établissement du genre à être réalisé sur le territoire de cette commune rurale, l'édifice est implanté à la cité Djaâdi, sur les hauteurs de l'ex-village agricole, aujourd'hui partie intégrante du tissu urbain de l'ex-Saint Ferdinand. Ce lycée, dont les travaux de réalisation ont été lancés en 2006, compte plusieurs classes pédagogiques, des labos, un amphithéâtre, un bloc administratif, des logements d'astreinte et plusieurs autres dépendances. Il s'agit, entre autres, d'un terrain omnisports et d'une salle de culture physique entièrement équipés.L'établissement, qui n'a pas encore été baptisé, sera officiellement réceptionné cette année et devra être fonctionnel dès la rentrée prochaine. Le président de l'APC, Mouhoub Djouadi, explique que ce projet éducatif est un véritable acquis pour la population locale du fait qu'il permettra aux nombreux lycéens de la commune de suivre leur cursus scolaire sur place. Auparavant, les lycéens de Souidania et des quatre agglomérations secondaires qui lui sont rattachées étaient obligés de se déplacer jusqu'aux lycées de Chéraga, Douéra et Staouéli, souvent par leurs propres moyens, lorsqu'ils n'habitent pas sur l'itinéraire emprunté par les bus de ramassage scolaire. Outre le lycée, la commune disposera également de deux CEM, l'un en remplacement du vieux collège en préfabriqué, l'autre à Ballouta, dont on espère qu'il sera achevé avant le mois de septembre, au vu de la cadence des travaux de construction. Autre objet de satisfaction des autorités locales, la construction en cours de trois groupes scolaires, soit 36 classes et 3 logements de fonction au total.Ces écoles sont implantées à la cité des Palmiers, la Consulaire et la ZHUN d'habitat, eu égard à la forte densité urbaine de ces trois sites. Toutes ces réalisations, nous explique-t-on, ont été rendues nécessaires pour répondre à une attente sociale pressante, imposée par l'explosion démographique de cette commune du Sahel algérois. En effet, depuis la fin des années 1990, Souidania a été retenue pour abriter des centaines de logements sociaux, des logements individuels et, dernièrement, des logements sociaux participatifs au profit des citoyens de la circonscription administrative de Zéralda. Le manque de terrain à bâtir dans les communes de Staouéli et Zéralda, notamment, a obligé la wilaya déléguée à orienter l'essentiel des programmes d'habitat vers Souidania qui dispose d'importantes réserves foncières ; les terres agricoles étant considérées ici à faible potentiel. Aux autorités locales qui lui ont fait part des nombreuses carences et déficits qu'accusent leurs communes, en particulier en matière d'infrastructures scolaires, le wali délégué de Zéralda avait promis, dès son installation, des solutions définitives à tous les problèmes qui se dressent en travers du secteur de l'éducation. Cela est d'autant plus avéré que les autres communes dépendant de la circonscription ont connu, elles aussi, la réalisation de nombreux programmes en la matière, en plus d'autres infrastructures de sports et de loisirs pour la jeunesse. Pour la seule ville de Souidania, il est à noter la construction d'une piscine et d'un centre culturel, doté d'une grande bibliothèque.
