La bande à Djebbari qui est dos au mur n'aura d'autre choix que de gagner pour éviter le purgatoire. La tâche des Rouge et Blanc d'El Hamri est difficile surtout que l'équipe sera amoindrie par l'absence de plusieurs joueurs cadres, à l'image de Chaïb, Benattia et El Bahari (suspendus) et les trois joueurs africains Nlend, Gerrard et Pansao, écartés définitivement de l'équipe par l'entraîneur Cherif El Ouazani. Ce dernier est devant un casse-tête pour trouver la bonne formule quant à l'effectif qui aura à croiser le fer avec les Chélifiens. Le coach oranais a fait tourner 22 joueurs lors du dernier match d'application joué lundi passé au stade Freha Benyoucef de Saint Eugène devant le sociétaire de la Régionale 1 Ouest qu'est la JS Emir Abdelkader dans le but de trouver la formule idoine pour contrer l'équipe hôte (l'ASO) et tester la forme de certains éléments. Cherif El Ouazani dira à ce sujet : «Nous n'avons pas le choix et les meilleurs seront alignés. Il me faut des guerriers pour sortir indemnes du guêpier chélifien. Seule la victoire nous intéresse, un autre résultat sera à coup sûr à notre désavantage. J'ai beaucoup axé mes efforts sur l'aspect psychologique afin de décompresser les joueurs». Il faut rappeler que le MCO n'est pas à sa première tentative pour sauver sa tête de la relégation. En 1970, lors de la dernière jouée au stade du 19 Juin (ancienne appellation), le MCO s'est imposé face au CRB qui s'est présenté sans ses stars, une victoire synonyme du maintien. En 1983, le MCO bat l'USMA à Bologhine (1-0) et sauvera sa peau au détriment de l'équipe hôte qui rétrograde en division inférieure. En 2003 aussi, l'équipe parviendra à sauver sa peau en allant battre le CSC à Constantine même (1-0) lors de l'avant-dernière journée. Cette fois-ci, le MCO parviendra-t-il à faire de même face à l'ASO ? Le MCO qui n'est jamais descendu en division II depuis l'indépendance saura-t-il relever le défi pour continuer son long bail avec le challenge national ? Réponse demain.
