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Festival off de théâtre d'Avignon : Delacroix dans ses appartements
Publié dans El Watan le 10 - 08 - 2008


Avignon : De notre envoyé spécial
C'est la première fois que le peintre français Eugène Delacroix fait l'objet d'une création théâtrale. L'artiste fait pourtant partie de l'imaginaire collectif, notamment avec son autoportrait qui illustra un des billets les plus connus le «100 francs Delacroix», désormais révolu au passé après l'arrivée de l'euro. Pour les Algériens, il est l'artiste qui réalisa une des toiles les plus célèbres au monde Femmes d'Alger dans leur appartement, qui inspira à la grande Assia Djebar le titre d'un magnifique recueil de nouvelles. Achevé en 1832, ce tableau est la suite d'un court et unique séjour de Delacroix en Algérie en 1831, avant le Maroc, où il séjourna plus longuement. Dans Un 15 octobre, les lettres brûlées de Delacroix, Florence Camoin suggère cet épisode orientaliste du peintre par petites touches au travers du goût de l'artiste pour les femmes qu'il découvre sous la lumière intense et dans les couleurs bouleversantes du Maghreb. Elles lui ouvrent des horizons sensuels inédits, dont il trouve les mots pour dire l'émotion qu'ils lui procurent. On n'en saura guère plus, sauf, comme nous le précise la metteuse en scène, qu'«il y a un trou dans sa vie, dans une période qui suit d'ailleurs son voyage». Cela voulant dire l'impact de cette itinérance.
«On a surtout la description des tableaux et on sait qu'il revient avec énormément de croquis.» Florence Camoin a choisi pour évoquer les pulsions de l'artiste de revenir sur son histoire amoureuse secrète avec une certaine Joséphine de Forget, qu'il aima sans jamais l'épouser ni jamais vivre durablement avec elle. Ce feu qui les consuma est retracé dans un échange de lettres qui restèrent cachées jusqu'à ce que la metteuse en scène en trouve un jour la trace aux archives départementales du Val-de-Marne. Florence Camoin avait déjà été subjuguée par l'œuvre de Delacroix lors d'une exposition à l'Institut du monde arabe, il y a quelques années. La lecture des lettres l'a mise sur la piste de la relation humaine d'un homme déchiré, souvent misanthrope et un peu misogyne, mais solitaire, dévoué à son œuvre avant tout. A la fin du spectacle, l'âme de Delacroix (interprété par René Camoin) hante littéralement la scène. Joséphine (Anna Streva), en femme libre, respecta le caractère ambigu du grand artiste, sauvage et aimant, se résignant à passer après l'œuvre. Elle continuera jusqu'à la fin de sa vie à porter des fleurs sur la tombe de son aimé. «Cette femme lui voue une forme de dévotion extrême et Delacroix lui était tout dans son art, dans sa peinture», nous explique Florence Camoin qui donne à redécouvrir l'homme dans toute sa complexité.
– Contact : www.theatrotexte.com


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