De ce fait, des centaines de jeunes villageois dépourvus de stades, se replient sur les stades des localités de Zeboudja et de Kalous relevant des communes de Aïn Turk et d'Aomar. Selon les jeunes sportifs de la localité, les responsables locaux qui se sont succédé à L'APC, n'ont pas tenu leurs promesses et n'ont jamais honoré leurs engagements. A commencer par ceux qui ont siégé à l'APC d'Ath Laâziz de 1997 à 2002. Au cours de cette mandature, un projet a été octroyé aux autorités locales pour la réalisation d'un stade communal au niveau du village Ikassariène. Plus d'un milliard de centimes a été par la suite dépensé, pour enfin avoir un espace de jeux complètement dégradé. Résultat, un espace abandonné et de l'argent jeté par la fenêtre. L'autre exécutif siégeant de 2002 à 2007 avait dépensé lui aussi plus de 700 millions de centimes au niveau de l'aire de jeux de Malla déjà existante. Pis encore, les travaux ont été exécutés sans aucune étude et les responsables municipaux ont autorisé l'entrepreneur chargé des travaux d'un lycée implanté non loin dudit espace, d'y déposer des tonnes de déblais. Au grand dam des habitants de la localité, l'espace est devenu une véritable décharge. Ainsi et lors du passage de l'ex-wali dans la commune d'Ath Laâziz, ce responsable, au lieu de procéder à l'ouverture d'une enquête, s'est limité à demander le dégagement des déblais. Quelques mois après, l'actuel exécutif communal a opté pour l'élaboration d'une nouvelle étude pour la réalisation d'un stade homologué. Ce qui fera que le PCD de 2007, alloue une autre enveloppe financière de plus de 500 millions de centimes pour le relancement des travaux. Les opérations ne sont pas encore entamées. Le P/APC d'Ath Laâziz a assuré qu'une entreprise est retenue et les travaux de réalisation dudit stade débuteront incessamment.
