A titre d'exemple, les chemins des cité Bechtola, du quartier des 90 logements, de Aïn Meddah, de Bouyouzi ou de la cité des Combattants sont devenus impraticables, les chutes de pluie ayant touché la région ces derniers jours, ont fait de ces chemins de véritables bourbiers «On n'a rien compris, ça fait presque une année, si ce n'est plus, que les travaux d'aménagement ont été commencés par des entreprises, mais nos quartiers n'ont pas encore été touchés, la dégradation continue, et personne ne réagit», témoigne un habitant de la cité 90 logements. Et il en est de même pour les autres quartiers de la commune. A ce propos, un citoyen de la promotion Aïn Meddah dira : «C'est bien de voir des travaux pour aménager notre cité, mais le malheur, d'après ce qu'on voit, c'est que ces travaux ne seront jamais achevés, la pluie qui est tombée ces derniers jours a transformé les routes en lacs, nous ne pouvons les traverser ni à pied ni en véhicule, c'est une misère». Le même problème se pose au niveau du quartier Bouyouzi, où les deux chemins principaux menant de la mosquée Abou Bakr Esseddik du centre- ville vers Bouchegouf, ou celui menant de l'ancien hôpital vers ce quartier sont vraiment impraticables pour les piétons comme pour les automobilistes. En attendant une réaction des autorités concernées, à l'approche de l'hiver, les habitants des quartiers concernés se noient dans les lacs après avoir inhalé les poussières de l'été.
