Les jeunes d'Ath Laâziz, 10 km au nord de Bouira, ne savent plus quoi faire de leur temps. Ils sont livrés à eux-mêmes, sans loisirs et sans travail. Même les bénéficiaires des locaux ANSEJ doivent attendre, on ne sait encore combien. Ces locaux au nombre de 40, construits au niveau du chef-lieu de la commune d'Ath Laâziz ne sont toujours pas distribués. Leurs bénéficiaires, une quinzaine de jeunes, sont las d'attendre les décisions des différents services. A chaque fois que certains d'entre-eux se présentent devant les administrations concernées, c'est toujours la même réponse : « Attendez ! ». Inaugurés lors de la visite du wali le 22 janvier dernier, ces locaux sont livrés au vandalisme et à la destruction des inconscients et des laissés-pour-compte. De même que l'électricité n'est pas encore branchée. Les vitres des fenêtres ont été cassées et les surfaces sont devenues, à l'intérieur, de véritables porcheries pleines de pierres, de poussière et autres détritus. Il y a environ 5 mois que l'attribution a été faite par la commission de daïra. Les jeunes ne sont pas au bout de leurs peines. « Nous avons encore d'autres dossiers à constituer, comme celui du crédit bancaire, du dispositif d'accompagnement et celui des cartes fiscale et parafiscale » dira Slimane Moussaoui, un des bénéficiaires.
