Selon des représentants des familles, les quatre familles habitant cet immeuble craignent le pire et préfèrent passer la nuit dehors, à chaque précipitation, de peur de se retrouver ensevelis sous les décombres. La famille Aïdouni, qui habite au premier, a déjà presque perdu son appartement dont les murs et les plafonds se sont effondrés, il y a un mois. «Pour le moment, nous sommes dehors», affirme le représentant de la famille qui indique que les services de la Protection civile se sont déplacés sur les lieux pour un constat et ont demandé aux locataires d'évacuer les lieux. «Même les services techniques de l'APC nous ont affirmé que l'immeuble peut s'effondrer à tout moment, sans toutefois qu'une décision soit prise pour notre relogement», affirment les représentants des familles. Ces derniers signalent que des correspondances ont été adressées à toutes les autorités concernées pour les inclure dans le cadre du relogement de la deuxième tranche des familles sinistrées ou habitant dans des immeubles menaçant ruine.
