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Bataille juridique entre un étudiant et son professeur
Faculté de médecine
Publié dans El Watan le 02 - 02 - 2005

Une affaire qui oppose depuis quelque temps un élève, médecin résident, à son professeur d'urologie, à la faculté de médecine d'Oran, est actuellement entre les mains de la justice. Le plaignant crie à « l'arbitraire », illustré par « son exclusion brutale et se dit « victime qui se retrouve, aujourd'hui, exclu depuis trois ans. » « Le jury est souverain », se défend, quant à lui, son ex-enseignant. Les faits remontent à septembre 2002.
« Lors de l'examen de fin d'année du module d'urologie, le professeur a recalé Rédha, alors étudiant résident en deuxième année, et lui refuse de passer l'examen de rattrapage, en dépit de la réglementation consacrée dans l'arrêté ministériel n°143 du 20 novembre 1989 portant organisation et fonctionnement des comités pédagogiques de spécialités en sciences médicales », relate le père de l'élève, M. Sakhri. « Sans remettre en doute ni en cause l'évaluation de son enseignant, je considère que le droit de passer l'examen de rattrapage et consacré par ledit arrêté. Cette hostilité au repassage du rattrapage n'est, à priori, rien d'autre qu'une exclusion arbitraire qui viole le principe de l'égalité de traitement des élèves, clé de voûte de l'université publique », considère ainsi M. Sakhri. Contacté par nos soins, le professeur d'urologie fait, pour sa part, une toute autre lecture de cet arrêté. « Le rattrapage n'est pas obligatoire. Le jury est souverain. Le carnet du résident est le seul document qui sert de base d'évaluation des pré-requis. L'affaire ne mérite pas une telle tournure. Elle n'a rien d'une affaire pénale ; elle est purement pédagogique. » Le professeur crie ainsi au « mensonge proféré par son ancien élève. » « Il a prétexté, dit-il, une prétendue maladie de sa mère alors qu'il s'est rendu à Montpellier, en France, après avoir eu une bourse. Pour moi, c'est un abondant de poste. Il n'a fait que quatre mois au lieu des onze exigés pour pouvoir prétendre à la validation des pré-requis. » M. Sakhri, lui, relate encore que, « devant l'attitude de cet enseignant, mon fils a décidé de solliciter le doyen de la faculté, puis le recteur et enfin le directeur de la formation auprès du ministère de l'Enseignement supérieur. »
L'impuissance des responsables
Dans une décision signée le 18 novembre 2002, adressée au chef de département de la faculté de médecine d'Oran et au directeur de la pédagogie et de la recherche, le doyen reconnaît à l'étudiant résident en 2e année d'urologie « le doit d'effectuer et de valider les stages de chirurgie infantile et de chirurgie orthopédique. » Une autre notification signée en 2003 par la directrice de la post-graduation, de la recherche et de la formation, « rappelle que la décision concernant le recours est restée non appliquée par la faculté de médecine d'Oran et exhorte les responsables au règlement définitif de la situation de ce résident. » Une autre correspondance signée le 12 juillet 2003 par le directeur de la formation supérieure graduée, sonne aussi comme un rappel - noir sur blanc - que « la réglementation en vigueur ouvre au plaignant le droit de terminer le programme du module de traumatologie et de passer les examens qui y sont inscrits, d'obtenir la régularisation de la 2e année d'urologie et de bénéficier de la procédure de rectification de son carnet de résident, en conformité avec sa situation administrative réelle. » Dans la foulée, une commission composée d'un inspecteur de l'enseignement supérieur et d'une délégation de la direction de la formation, s'est rendue, en avril 2003, à l'ISM d'Oran, et a enquêté, sans toutefois réussir à faire améliorer le destin du docteur Sakhri. En dépit de toutes ces péripéties, l'enseignant persiste et signe : il refuse catégoriquement de « changer » sa position. « Trois années sont perdues. Mon fils doit être rétabli dans ses droits. », se plaint M. Sakhri. Pour sa part, le professeur d'urologie estime que « l'administration de l'époque a commis une erreur en lui appliquant le ‘‘système algérois''. Mais, je le répète, le jury est souverain. » Nos tentatives de joindre le nouveau doyen de la faculté de médecine, afin qu'il s'exprime sur cette présumée « erreur de l'administration », ont été vaines. N'empêche, à présent, l'enseignant reste catégorique : « pas question de le réintégrer, quitte à payer cela de ma place. Cet étudiant qui m'a traîné devant les tribunaux en me réclamant honteusement 5 millions de dommages et intérêts a été débouté par la justice par un verdict rendu le 30 octobre 2004. » Et au professeur de s'interroger : « pourquoi l'administration n'a pas essayé d'intervenir pour les deux autres étudiants qui sont dans la même situation que l'élève Sakhri décidément plus que privilégié ? »


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