Le projet de loi sur les hydrocarbures fera l'objet dès ce samedi d'une minibipartite gouvernement-UGTA. C'est ce qu'a annoncé hier le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, lors de son allocution d'ouverture des travaux de la réunion de coordination des fédérations et des unions syndicales de wilaya affiliées à la centrale syndicale. « Le chef du gouvernement nous a envoyé officiellement, le 29 janvier dernier, le projet de loi sur les hydrocarbures et nous a invités à le discuter ce samedi », a-t-il précisé sans pour autant donner plus de détails. Il a ajouté que l'avant-projet de loi, en chantier depuis environ trois ans, a fait l'objet de débats passionnés depuis. Il doit être soumis, après la rencontre de samedi, à un groupe de travail spécialisé de l'UGTA. Le texte de loi, apprend-on, pourrait atterrir à l'APN dès le printemps prochain. Au chapitre de la privatisation des entreprises publiques économiques qui, faut-il le souligner, a été le principal thème à l'ordre du jour, la centrale syndicale, fait savoir Sidi-Saïd, « a préparé un document sur le sujet qu'elle va remettre au chef du gouvernement ces jours-ci ». Une privatisation que le syndicaliste considère néanmoins « inéluctable ». L'important pour l'UGTA, dit-il, « est de prendre toutes les mesures pour que cette privatisation ne se répercute pas négativement sur les salariés ». En réponse à ceux qui accusent l'UGTA de faire marche arrière sur ce dossier, y compris parmi les syndicalistes, il lancera que « la centrale syndicale n'est jamais revenue sur ses positions à propos de la privatisation et celui qui a les preuves sur ce qu'il avance n'a qu'à les présenter ». Par ailleurs, Sidi-Saïd a annoncé que le gouvernement a accepté d'intégrer la question de la revalorisation des salaires des travailleurs de la Fonction publique parmi les points à débattre lors de la prochaine tripartite prévue début mars.
