Prenant à témoin l'assistance, les élus de l'opposition ont, tout en déplorant l'absence du P/APC, affiché leur intention de ne plus participer à la gestion de la commune. Ils imputent le retour à la case du départ de la crise au P/APC qui n'a pas honoré l'engagement qu'il a pris il y a plus de deux mois de changer l'exécutif. «N'ayant pas tenu sa promesse l'édile communal nous a discrédité. Subséquemment à cela, nous ne reconnaissons plus l'actuel exécutif», tonne Bentifraouine Mahmoud, ex-élu du RND. Aux élus de l'opposition qui dénoncent le marasme économique et social illustré par la non réalisation de projets d'envergure, le vice-président de l'APC et président de séance, en l'occurrence Bechir Mourad, a rétorqué que le retard dans le développement local est dû aux lenteurs administratives. «De plus, ajoute t-il, la ville d'Akbou qui compte 60 000 habitants est une ville en mutation. Aussi est-il dans l'ordre des choses que cette période de transition sécrète des problèmes auxquels est confrontée la collectivité», dit-il. Les contestataires ont soulevé le projet du bloc administratif inscrit depuis 2005 et qui demeure toujours dans les limbes, l'agonie du chantier du stade municipal à l'arrêt depuis de longues années et le rattachement des centres de soins de la daïra d'Akbou à l'EPSP de Tazmalt alors qu'Akbou est le deuxième centre urbain de la wilaya. A noter dans ce contexte que ce nouvel épisode du conflit est la somme des péripéties de la crise qui secouait l'APC composée d'une mosaïque avec une majorité relative des indépendants (4 sièges), 2 FLN, 2 ex-RND, 2 FFS et 1 RCD.
