Ses chansons sont tantôt empreintes d'enjouement et de douceur tantôt enrobées de chagrin et de peine et tantôt calmes, sereines. L'entrelacement judicieux des chansons qui composent son dernier album est un pur bijou vocal, avec des consonances d'instruments des plus modernes. La voix de Tamazgha est tissée d'une force et d'une profonde tendresse qui nous rappellent celles des regrettées Hnifa et Zohra. Avec l'album : Yelis N' Woukham, (la fille de la maison), Tamazgha offre des chansons très personnelles qui apportent des messages d'espoir, d'inspiration et de résistance. Tamazgha, de son vrai nom, Fetta Aksil, la trentaine d'âge, a commencé à chanter très jeune. A peine 16 ans, elle reprenait de fort belle manière les chansons de Hnifa. Il faut dire que Tamazgha souffre intensément de son handicap au niveau des jambes inférieures. Elle se bat pour sortir de son isolement et ses parents l'ont encouragée. Elle a chanté à Bouzeguène et à l'université de Tizi Ouzou, à l'occasion de la Journée internationale de la femme. Son premier album sorti en 2003 aux studios Bouaziz à Tizi Ouzou, elle le doit à beaucoup d'artistes qui l'ont aidée comme Ali Ferhati, Mohand Aghermiw, au technicien Bouzid. Six titres composent ce CD qu'on peut écouter et réécouter sans se lasser. Yelis N'Woukham, Aggou , Ruh Ats Ruhedh …etc. sont des chefs-d'œuvre. Le second album est arrivé avec d'autres touches et des titres évocateurs : Un hommage à la regrettée Zohra, à la JSK, Anevdhou, … etc , produit chez Akbou-music. Enfin, elle vient de produire un clip chez Djamel Bacha, et qu'elle remettra à Beur TV et Berbère TV et si possible à la TV Tamazight (Alger).
