Le projet, dont le taux d'avancement est estimé à 90%, bénéficiera d'un appareillage spécifique et permettra à la région de mieux veiller sur l'état de l'environnement local. Le secteur de l'environnement connaît une extraordinaire mue, à la faveur d'importants programmes en cours ou en voie de lancement. Son premier responsable, monsieur Achour Ghezli, a fait état, dans une déclaration à la presse, de « la livraison pour bientôt d'un laboratoire, une sorte de station de surveillance que gèrera l'observatoire national de l'environnement et du développement durable ». Le projet, dont le taux d'avancement est estimé à 90%, bénéficiera d'un appareillage spécifique et permettra à la région de mieux veiller sur l'état de l'environnement local. Un environnement qui pâtit, en dépit des équipements injectés, des inconséquences de l'être humain mais aussi de l'inobservation de certaines règles élémentaires dans certaines communes. « Le chef-lieu de wilaya souffre d'une mauvaise collecte des ordures ménagères » alors que le centre d'enfouissement technique est déjà opérationnel. « La responsabilité incombe aux citoyens mais aussi et surtout aux collectivités locales », dira le directeur de l'environnement. Ce responsable a rappelé les efforts de sensibilisation, auprès des citoyens, sur la culture environnementale. En 2008, explique monsieur Ghezli sur les ondes de la radio locale, « 40 établissements ont fait l'objet d'un audit, mais nous préfèrerons le contrôle préventif ». S'agissant de ce manque criant en espaces verts, ce responsable a évoqué « un travail non exhaustif devant permettre, une fois recensés, de classer certains sites ». Le jardin Eden a été transformé en mini parc zoologique. Cet espace voué à la prédation et à l'oisiveté a été loué par l'actuel maire avec un bail ouvert et sa récupération par la force n'a pu empêcher son locataire de faire recours à la justice et d'avoir gain de cause. Toujours pendante, l'affaire a défrayé la chronique locale mais a fait sortir de leur mutisme certaines associations qui voudraient en faire un fonds de commerce. Le classement de cet espace par arrêté du wali va-t-il permettre sa reprise ? Le locataire ne l'entend pas de cette oreille et continue de clamer la primauté du droit.