Certains villages, à l'image de Bouaïche, Ouled Boubkeur et Ichihen, ainsi que Iguerouazen, sis respectivement à l'est et au nord du chef-lieu communal, attendent que leur soif soit étanchée. Grand est leur malheur. Ce liquide vital tarde à couler régulièrement dans leurs robinets. Au moment où les autres villages de la commune ont fini avec la pénurie de l'eau, en étant raccordés à partir de la nouvelle station de distribution du barrage de Tilesdit, ces localités continuent de ramener l'eau par le moyen des citernes. Pourtant, géographiquement parlant, ce sont les villages qui doivent être pris en charge avant les autres, du fait qu'ils sont à des dizaines de mètres du barrage de Tilesdit. La colère des villageois ne s'entend pas. Elle se lit sur tous les visages. «Je me demande pourquoi ils n'ont pas pensé de la sorte que notre village soit le premier à en profiter, nous habitons à quelques dizaines de mètres de la station et nous ne pouvons pas nous permettre de l'eau tous les jours», s'énerve un habitant de l'un de ces villages. En attendant le geste salvateur de la part des autorités locales, les villageois prennent leur «soif» en patience. Avec la canicule suffocante, et aussi le mois de Ramadhan qui frappe à nos portes, les responsables de l'APC doivent, impérativement, venir en aide à ces populations tout en réglant, à jamais, le problème de l'eau.
