Une réunion de travail consacrée à l'évaluation de l'exécution budgétaire de la wilaya    Mythes et réalité…    CS Constantine : Tarek Arama nouveau directeur sportif    Cérémonie en l'honneur de l'équipe féminine de la JSK    Le Tunisien Mourad Okbi, nouvel entraineur    Dérapage d'un bus sur la RN17 à Mostaganem 14 passagers blessés à Aïn Nouissy    L'artiste et comédienne Ouarda Amel tire sa révérence    Patrimoine culturel immatériel Soixante-huit candidatures examinées en décembre    Un parcours de vie et de lettres    « Renforcer les capacités disponibles afin de construire les compétences de nos jeunes »    Halal Expo 2025 Istanbul met en avant le naturel et le vegan    Mouvement partiel dans le corps des cadres locaux    Tirage au sort pour les listes définitives samedi prochain    Spectacles et des tableaux artistiques captivants    Liban : Des membres de la Finul ciblés par des attaques de l'armée d'occupation sioniste    Attaf pointe la direction de la boussole morale et géopolitique d'Alger    «Le projet de la stratégie nationale de développement de la communication institutionnelle bientôt soumis au Gouvernement»    Le Général d'Armée Saïd Chanegriha supervise la cérémonie d'inauguration de nouvelles infrastructures sanitaires en 1ére région militaire    Programme TV du 4 novembre 2025 : Coupes et Championnats – Heures et chaînes    Programme TV du samedi 25 octobre 2025 : Ligue 1, Bundesliga, CAF et championnats étrangers – Heures et chaînes    Programme TV du 24 octobre 2025 : Ligue 2, Ligue 1, Serie A, Pro League – Heures et chaînes    Festival international du Malouf: fusion musicale syrienne et russe à la 4e soirée    Adhésion de l'Algérie à l'AIPA en tant que membre observateur unique: le Parlement arabe félicite l'APN    Industrie pharmaceutique : nécessité de redoubler d'efforts pour intégrer l'innovation et la numérisation dans les systèmes de santé nationaux    Conseil de sécurité : début de la réunion de haut niveau sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Examen de validation de niveau pour les diplômés des écoles coraniques et des Zaouïas mercredi et jeudi    APN : la Commission de la santé à l'écoute des préoccupations des associations et parents des "Enfants de la lune"    Réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Boudjemaa reçoit le SG de la HCCH et le président de l'UIHJ    Athlétisme / Mondial 2025 : "Je suis heureux de ma médaille d'argent et mon objectif demeure l'or aux JO 2028"    Ligne minière Est : Djellaoui souligne l'importance de la coordination entre les entreprises de réalisation    Mme Bendouda appelle les conteurs à contribuer à la transmission du patrimoine oral algérien aux générations montantes    CREA : clôture de l'initiative de distribution de fournitures scolaires aux familles nécessiteuses    Poursuite du suivi et de l'évaluation des programmes d'investissement public dans le secteur de la Jeunesse    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 65.382 martyrs et 166.985 blessés    La ministre de la Culture préside deux réunions consacrées à l'examen de l'état du cinéma algérien    Le Général d'Armée Chanegriha reçoit le Directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie    Foot/ Coupe arabe Fifa 2025 (préparation) : Algérie- Palestine en amical les 9 et 13 octobre à Annaba    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'Algérie s'oppose à l'inspection de l'ONU
Publié dans El Watan le 22 - 10 - 2009

Notre pays s'oppose, à l'intérieur même de cette structure, au contenu de la convention. Les mécanismes d'évaluation est le point qui dérange le plus les responsables algériens. Tout pays qui ratifie la convention doit, en effet, accepter que l'ONU fasse des évaluations sur le niveau de la corruption. Les responsables algériens rejettent l'idée des inspections des experts onusiens. Ils ne veulent pas non plus de classements par pays et refusent que les évaluations de l'ONU soient rendues publiques. L'Algérie – aux cotés du Pakistan et de l'Egypte – considère que de telles mesures seraient une atteinte à «la souveraineté nationale».
Les discussions sur la convention internationale contre la corruption remontent aux années 1990, à l'Office du crime et de la drogue de Vienne. Après trois ans de négociations, le document final a été adopté et signé à Palerme en 2000. En décembre 2003, une forte délégation algérienne était présente à la conférence de Merida (Mexique). Officiellement, c'est le ministère de la Justice qui chapeaute ce dossier mais la Présidence, nous dit-on, suit cette affaire de très près. Dans les faits, la convention n'est pas très contraignante mais elle édicte des obligations. Elle est axée sur le recouvrement des avoirs, l'assistance technique, la coopération internationale et les mécanismes d'évaluation. Les délégués algériens se sont montrés sourcilleux sur la question du recouvrement des avoirs, exigeant que l'argent ne soit pas réintroduit dans les circuits de la corruption, mais ils ont fini par accepter cette idée.
La transposition de cette convention en droit interne a donné lieu à la loi du 20 février 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption. Cette loi est, selon les spécialistes, très en retrait par rapport aux deux conventions onusienne et africaine.
Alors que la notion de protection des dénonciateurs et des victimes de la corruption est évoquée très largement par la Convention des Nations unies, la loi du 20 février 2006 stipule l'exact contraire en traitant très sévèrement de la notion de «dénonciation calomnieuse». «A croire que les auteurs de cette loi ont voulu sciemment dissuader tout dénonciateur de corruption ou donneur d'alerte», commente Djilali Hadjadj, porte-parole de l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC).
Les délégués algériens ont, par ailleurs, pris des positions négatives par rapport à la question de la participation de la société civile, des associations et des ONG à la lutte contre la corruption, tel que le recommande abondamment la convention des Nations unies. «L'Exécutif est en train de ‘dératifier' la convention des Nations unies contre la corruption, se désengageant toute honte bue et allant jusqu'à s'opposer frontalement à la mise en place au sein des Nations unies de mécanismes internationaux de suivi de l'application de cette convention (notamment lors des deux premières conférences des Etats-parties, en décembre 2006 en Jordanie et en février 2008 en Indonésie», s'indigne M. Hadjadj. Dans ce cas, pourquoi avoir ratifié cette convention si l'Etat n'en respecte pas les engagements ? A chacun sa lecture. Le responsable de l'AACC estime que ces instruments sont des «moyens de pression» et de «chantage» dans le cadre des pratiques de «règlement de comptes au sein de l'oligarchie au pouvoir et de sa périphérie».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.