La nouveauté réside dans la définition des besoins (projets et assiettes foncières) pour la période allant de 2010 à 2029, dans le cadre d'un développement harmonieux et équilibré de la ville, mais aussi de ses zones d'appui, telles que les localités de Mainis et de Sidi Abderrahmane.A cet effet, il a été dégagé cinq assiettes foncières de 115 ha, qui accueilleront, selon le responsable de l'ANAT, les futurs équipements publics, à l'image de l'annexe de l'université, d'un ensemble de 5000 logements sociaux et promotionnels, de complexes touristiques et d'infrastructures sanitaires et de la jeunesse. En cas de saturation du tissu urbain, le PDAU prévoit une extension de la cité vers la partie ouest où l'étude a fait ressortir également de nouvelles possibilités foncières pouvant être exploitées à cette fin, à en croire la même source. La finalité de ces opérations est de faire de la région de Ténès un pôle régional qui s'étendra jusqu'à la commune voisine de Sidi Abderahmane (20 km) pour ses extensions futures. Signalons que cette dernière a été retenue comme zone de soutien dans le nouveau PDAU, qui détermine, par ailleurs, les actions à mettre en œuvre pour désengorger l'agglomération et assurer une fluidité de la circulation. Il est recommandé, notamment, la réalisation d'une voie de contournement qui passera par le sud de la ville et reliera directement la localité de Sidi Akkacha au rivage de Mainis, en passant par la forêt de Flitta. Cette voie vient en complément du dédoublement de la route nationale entre Ténès et Chlef, dont le projet a été officiellement retenu par le ministère des Travaux publics et connaît déjà un début d'exécution à travers le lancement de l'étude technique.
