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Formés à l'université Ferhat Abbas : 120 ingénieurs physiciens dans le désarroi
Publié dans El Watan le 05 - 07 - 2009

La maxime « Nul n'est prophète en son pays » sied parfaitement aux 120 ingénieurs d'Etat en physique, option instrumentation biomédicale et imagerie, formés à l'université de Sétif où l'on construit, à l'instar de 12 autres grandes villes du pays, des centres anti-cancéreux (CAC).
Ces derniers auront grand besoin de ces éminces grises, méprisées ici, mais paradoxalement très demandées outre-mer, où on leur déroule le tapis rouge. Ces spécialistes en génie biomédical (biomédical engineering), qui font cruellement défaut à nos hôpitaux, cliniques, laboratoires et boîtes de production ou d'importation d'équipement médical lourd (scanner et IRM), butent sur une fin de non-recevoir des bureaucrates. Ceux-ci trouvent le moyen de tourner le dos à des compétences en mesure de réduire, en matière de maintenance et d'entretien des équipements, de 60% les dépenses des établissements médicaux qui se transforment, dans la plupart de cas, en cimetière. L'absence de spécialistes en maintenance du matériel en est la cause. Mieux encore, ces ingénieurs ayant reçu des avis favorable de France et du Canada, ont été formés pour prodiguer des conseils lors de l'achat d'équipements.
La maintenance et la formation des utilisateurs de ce matériel est, faut-il le rappeler, de leur ressort. Les deux jeunes ingénieurs, qui se sont rapprochés de nos bureaux, déclarent, non sans amertume : « Avec cette fin de non-recevoir de la part de certains bureaucrates qui trouvent même le moyen de dire que notre diplôme n'est pas reconnu par la fonction publique, on nous pousse à l'exil. Et on ose par la suite parler de la fuite des cerveaux vers d'autres cieux où l'on considère et valorise la compétence de l'Algérien qui ne demande que le cadre adéquat pour exercer son métier et servir son pays. Figurerez-vous que, contrairement aux administrations algériennes, qui ne se sont même pas donné la peine de nous répondre, les Canadiens et les Français ont non seulement répondu à nos demandes mais ce sont montrés intéressés par notre profil car il faut du temps et beaucoup d'argent pour former un ingénieur en génie biomédical, en mesure en outre de concevoir des systèmes d'imageries telle l'imagerie par résonance magnétique (IRM), des stimulateurs cardiaques implantables, des cœurs artificiels, des orthèses, etc. » Ils souhaiteraient alerter, le cas échéant, le chef de l'Etat qui demeure, disent-ils leur unique espoir.
Ils ajoutent par ailleurs : « On doit aussi savoir que nous sommes en mesure de rendre d'énormes services aux futures centre anti-cancéreux initiés par le président de la République, que nous sollicitons à travers ces colonnes. Il ne faut pas le cacher, beaucoup de camarades de promotion qui perdent espoir ne pensent qu'à l'exil, d'autant que de nombreux pays aussi bien européens qu'arabes sont preneurs. » Il faut rappeler que certains parmi nos interlocuteurs ont effectué des stages de fin de cycle universitaire dans de grandes institutions nationales telles Comina et l'hôpital militaire de Aïn Naâdja. Ceci dit, le cri de détresse de ces cerveaux qu'on ne doit pas laisser partir pour de fallacieux prétextes, qui ne tiennent pas la route, sera-t-il entendu par les décideurs, plus que jamais interpellés ? La balle est désormais dans le camp des responsables, lesquels se doivent de répondre à ces éminences grises, qui font défaut à nos établissements hospitaliers. Ces derniers n'accordent aucune importance à l'entretien et la maintenance de certains équipements achetés au prix fort par le Trésor public. Celui-ci continue seul à subir la mauvaise gestion des « casseurs » de matière grise, de la très bonne, made in bladi !


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