Cette commune est devenue un réceptacle de déchets ménagers. Elle fait face à un environnement hideux du fait de la prolifération de décharges sauvages non contrôlées. Elle vit une «crise environnementale majeure», et le problème pourrait toucher sérieusement la santé des villageois. Interrogé sur ce sujet, le président de l'APC nous a expliqué qu'«auparavant, on avait une décharge ni sauvage ni contrôlée entre les communes d'Aghribs et Fréha». «En 2006, poursuit le maire, un choix de terrain a été fait pour une décharge contrôlée en amont de la décharge existante. Promesse a été donnée par l'APC de Fréha aux riverains d'éradiquer l'ancienne décharge. Une étude a été engagée pour la réalisation d'un centre d'enfouissement technique (CET). Malheureusement, celui-ci n'a pas vu de jour pour des raisons que nous ignorons». L'élu local ajoute : «Et maintenant, ce sont tous les villages qui sont devenus des décharges à ciel ouvert. Ce sont toutes les rivières, tous les ponts et chaque coin de route qui servent de lieu de décharge d'ordures. Une grave atteinte à l'environnement.» «Et il y a une volonté, en quelque sorte, de laisser les choses empirer et de ruiner la santé du citoyen», précise le P/APC. A l'effet d'offrir un cadre de vie enviable aux habitants et de protéger la nature, une meilleure gestion des détritus ménagers s'avère une nécessité à Aghribs. Pour sa part, l'APC souhaite la création d'un centre d'enfouissement pour le traitement des déchets. Faut-il ajouter, par ailleurs, cet autre problème qui hypothèque la vie des villageois d'Aghribs : l'assainissement. La plupart des 17 villages que compte cette municipalité, ne sont pas assainis. Ce qui génère des conflits sur les fontaines publiques, les puits etc., et l'environnement en général. Toutefois, indique M. Irmèche, l'ancien réseau qui date des années 1990 est en voie de réfection, deux tronçons ont été inscrits sur le budget des PCD de 2008, et dans le cadre du sectoriel de l'année précédente.
