L'exécution des programmes de développement pour 2009 a fait apparaître une consommation de crédits de l'ordre de 56,9 milliards de dinars (5600 milliards de centimes) sur une dotation globale de 86 milliards de dinars. Ce qui représente une consommation de 61% pour les programmes PCD et PSD. Il restait donc un reliquat de 33 milliards de dinars qui devait être utilisé dans les programmes en cours jusqu'à ces derniers mois. C'est ce qui ressort du bilan de l'exécutif de wilaya examiné récemment par les élus de l'APW. De l'avis de spécialistes et même des responsables locaux, ce budget est «extrêmement important» et devait contribuer à améliorer l'état du développement local et, par là même, les conditions de vie de la population. Cependant, d'après de nombreux habitants, cet effet financier n'a pas eu l'impact souhaité sur leur quotidien. Ils citent, entre autres, la dégradation continue du cadre de vie, l'aggravation du chômage et l'absence d'une relance effective de l'économie. 20 milliards de dinars pour 2010 Pour cette année, il est prévu l'octroi d'une autre enveloppe de 20 milliards de dinars uniquement pour les projets sectoriels. Hormis l'habitat, l'ensemble des secteurs ont déjà reçu leurs dotations respectives, dont le gros est accaparé par ceux de l'Hydraulique, des Travaux publics, des Equipements publics, de l'Education, de l'Enseignement supérieur, de la Santé et de la Jeunesse et des Sports. La répartition de l'enveloppe se fait toujours par l'administration sans la consultation des élus locaux. Rappelons que, depuis 1999 à fin 2008, la wilaya avait bénéficié de l'équivalent de 2, 2 milliards de dollars, selon le wali de l'époque. C'est dire l'attention particulière qui a été accordée à cette région par le gouvernement, dans le but de rattraper le retard enregistré dans les domaines depuis le séisme d'octobre 1980.
