En présence d'une assistance nombreuse et d'un huissier de justice, beaucoup de points ont été débattus durant cette assemblée, notamment l'existence d'un autre syndicat nommé sur P.V. par la fédération de l'hydraulique au niveau d'Alger. Chose que les travailleurs refusent catégoriquement. À ce sujet, le secrétaire général de la section syndicale, Boulaïd Mhazem, déclare: «Nous avons été élus officiellement en tant que syndicat par les travailleurs, la fédération de l'hydraulique a parachuté ce nouveau bureau syndical depuis Alger, sans passer par l'UGTA. Ce syndicat n'a pas lieu d'être.» Par ailleurs, le secrétaire général de l'union de wilaya n'a pas manqué de souligner la gravité de cet acte, il dit: «Pourquoi faire appel à Alger puisque le bureau de l'UGTA existe au niveau local ?» D'autre part, les travailleurs ont soulevé des problèmes d'ordre socioprofessionnel. À ce propos B. Mhazem affirme: « Il y a eu un transfert de personnel entre l'APC de Ouled Rahmoun et la SEACO, l'ancien personnel a été viré, un nouveau personnel l'a remplacé sans aucune raison valable, nous essayons toujours de rétablir ceux qui ont été lésés dans leur droit, en vain !» Plusieurs travailleurs ont pris la parole pour s'exprimer, ils refusent d'être représentés par des gens qu'ils n'ont pas élus, ils sont même prêts à mener une grève, l'un d'eux nous dira: «Nous ne voulons pas d'un syndicat de responsables qui ne sortent pas de leurs voitures de luxe, on ne les a pas élus, et nous savons qu'ils ne lèveront même pas le petit doigt pour nous ! » Par la suite, une délégation s'est présentée au directeur, Michel Valin, pour lui exposer la situation, celui-ci n'a pas souhaité recevoir la presse.
