En matière de communication, la sûreté de wilaya n'est pas en reste si l'on se réfère à l'opération entreprise ce lundi au niveau de l'aéroport Mohamed Boudiaf où, sous l'œil vigilant du premier responsable du secteur et d'un responsable de l'inspection régionale de la sûreté, les représentants de la presse ont été conviés à découvrir toutes les facettes des missions dévolues aux forces de la police des airs et des frontières (PAF). Une action inédite qui n'a pas manqué d'attirer l'attention des centaines de personnes présentes aux différents niveaux de cette aérogare surchargée plus que de coutume en raison du pic de fréquentation enregistré invariablement en cette période estivale. Au bout du compte, cette visite guidée a révélé, en marge du travail effectué par les forces de sécurité, l'incapacité flagrante de l'aéroport à répondre à une demande en augmentation exponentielle. Devenue inapte aux fonctions qui sont les siennes, cette infrastructure génère de ce fait une surcharge importante de travail et un gros stress pour les policiers chargés de la sécurité des voyageurs. Dans de telles conditions, veiller au grain n'est pas toujours un exercice aisé et il faut redoubler de vigilance pour éviter le moindre impair. A ce propos, le commandant Saïd Bekhouche, commissaire de la PAF, s'est félicité du quadrillage serré mis en place pour assurer un fonctionnement sans faille des différents rouages visant à« verrouiller » les phases liées à l'embarquement des passagers. Ce dernier a également souligné la mise en place de portiques de sécurité nouvelle génération dont le moindre des mérites est d'être inoffensifs par rapport aux porteurs de pacemaker et sans conséquences pour les femmes enceintes. L'on apprend, par ailleurs, que dans le cadre du dispositif mis en place pour la lutte contre la grippe porcine, la cellule médicale de l'aéroport de la ville du Vieux Rocher vient d'être dotée de caméras thermiques pour la détection des cas suspects en provenance de l'étranger. Ces caméras, dont l'entrée en service est prévue pour aujourd'hui, permettra aux médecins de travailler dans des conditions plus favorables et d'une manière plus efficace, sans avoir à recourir à l'examen de visu qui prenait beaucoup de temps et causait des désagréments aux voyageurs.
