Le programme de l'éradication des structures des établissements scolaires, construits en préfabriqué, n'est pas prêt de s'achever. La situation avancée sur les opérations engagées par la direction de l'éducation de la wilaya de Tizi Ouzou l'atteste. Ainsi, des élèves et des enseignants continueront de subir les inconvénients de cette technique de bâtiment. En effet, 13 CEM, 6 lycées et 92 salles du primaire sont concernés par le programme de l'éradication des établissements en préfabriqué inscrits à l'indicatif du quinquennat de 2010-2014, a précisé le directeur de l'éducation lors de sa conférence annuelle animée au début de la rentrée scolaire. Dans le même contexte le directeur a indiqué que d'ores et déjà, la reconstruction de 4 CEM dans les localités et villages de Attouch (Makouda), Tamdhikt (M'kira), Mekla et Iflissen ont été lancés. Aussi, le responsable informe que les travaux ont démarré dans les 3 lycées de Freha, Boghni et des Ouadhias alors qu'on est à 50% d'avancement au lycée de Boukhalfa, qui sera réceptionné incessamment. Quant au confortement du lycée colonel Amirouche de Tizi Ouzou, menacé par un sérieux glissement de terrain, le ministre de l'éducation, a révélé M. Khaldi, vient de donner son accord de principe pour débloquer une somme de 70 millions de dinars pour le confortement de cette l'infrastructure. Toutefois, les travaux ne sont toujours pas entamés. En dépit de risques encourus par le personnel et les élèves, le lycée a ouvert ses portes en cette rentrée. Il est utile de rappeler que l'établissement devait être évacué l'an dernier. Il était question également de transférer les élèves et les enseignants vers les locaux Didouche-Mourad (ex-ITE) qui relève de la direction de l'éducation avant qu'elle ne soit cédée au secteur de l'enseignement supérieur, afin de parer au déficit en places pédagogiques. Ainsi, le retard dans les travaux sur le chantier du pole universitaire de Tamda fait que les classes de Didouche Mourad ainsi que celles de l'ex-lycée Hamlat, prêtés au secteur de l'enseignement supérieur, ne seront pas restitués cette année. Pourtant l'APW de Tizi Ouzou a tiré la sonnette d'alarme depuis plus de 5 ans sur le risque d'effondrement, pas seulement du lycée Amirouche, mais aussi de deux autres établissements. Il s'agit des lycées El-Khensa et Lotfi qui sont inclus dans le programme de confortement et réhabilitation. Un autre volet qui traîne en longueur, l'équipement des salles en chauffage. Le renouvèlement des moyens de chauffage est en cours dans les écoles primaires. Mais le responsable regrette en outre que l'avancement de cette action dépende de l'achèvement du projet d'alimentation en gaz naturel des localités concernées pour l'installation du chauffage central et le remplacement des poêles vétustes. Par ailleurs, et s'agissant du transport scolaire, M. Khaldi a indiqué que son institution a acquis cette année, dans le cadre de la convention signée entre le ministère de l'Intérieur et les APC, 60 bus qui s'ajouteront aux 220 cars existants.
