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Quand le logement va mal…
Publié dans El Watan le 23 - 09 - 2010

Malgré tous les projets d'envergure lancés par l'Etat, durant les dernières années dans le secteur de l'habitat, la crise du logement ne cesse de se faire ressentir au niveau de la wilaya de Blida. De nouvelles cités, comprenant notamment des logements sociaux ou participatifs, y poussent comme des champignons, sans pour autant apaiser un tant soit peu les tensions en matière d'habitat. Pour les 10 daïras de la wilaya de Blida, il est fait état de plus de 75 000 demandes de logement social, déposées auprès des instances concernées. La demande de logement social a connu une hausse considérable, surtout après la décennie noire. S'agissant de l'offre, la wilaya de Blida avait bénéficié, dans le cadre du projet national relatif à la construction de 1 million de logements, d'un quota de 14 000 logements, dont 6500 pour le social. Pour l'actuel programme quinquennal, la wilaya de Blida a bénéficié du même quota de logements et 7000 unités pour le social.
En conséquence, l'offre ne peut satisfaire qu'une infime partie des demandes de logement dont le nombre augmente chaque jour. A souligner aussi l'immense problème du foncier que vivent la plupart des communes de la wilaya. La révision du PDAU est plus que nécessaire afin que les communes touchées puissent dégager quelques assiettes de terrains. Par ailleurs, et selon des chiffres officiels, le parc immobilier de la wilaya est évalué à près de 178 000 logements, tous types confondus, avec un taux d'occupation de 6 personnes par logement, en moyenne. Dans les quartiers populaires et défavorisés, à l'instar de Douirette à Blida, de la cité communale de Chebli, ainsi que du douar Beni Mouimene à El Affroun, les logements sont « surexploités ».
Des F2 ou F3 peuvent y abriter deux à trois ménages à la fois. Calcul fait, jusqu'à plus de 10 personnes dans deux pièces ! «Notre relogement a pris beaucoup de retard. Chose qui laisse le champ libre aux extensions illicites et aux escrocs de l'immobilier qui se font des gains inimaginables, en vendant ces baraques de fortune», dira Ali, sexagénaire résidant à la cité rurale de Chebli. Il affirme avoir déposé un dossier de logement social depuis plus de 20 ans. «Tout le monde a eu sa part du gâteau, sauf ceux qui en ont réellement besoin. La preuve est qu'ils revendent ou louent leurs appartement et reviennent dans leurs baraques pour bénéficier d'un autre logement», ajoutera-t-il.
Dans différentes communes, a-t-on constaté, parmi la plupart des projets de logements réceptionnés et distribués, des dizaines d'appartements sont restés fermés jusqu'à nos jours, comme c'est le cas à Ouled Yaïch, Beni Mered et Boufarik. De quoi se poser mille et une questions sur le «profil» de leurs bénéficiaires. Par ailleurs, il y a des logements disponibles mais qui ne sont pas distribués à temps. Cela a poussé, il y a quelques mois, des jeunes de Boufarik, en quête d'un «toit» à prendre, par la force, possession de quelques logements réceptionnés. Il a fallu l'intervention des forces de l'ordre pour les faire sortir.
A Chebli, ils étaient une trentaine de familles, habitant une ancienne porcherie à avoir organisé un sit-in sur la placette publique de la ville pour exiger des logements décents. En somme, la demande de logements dans la wilaya de Blida ne cesse d'accroître de jour en jour : des célibataires qui veulent se marier, des familles résidant dans des habitations menaçant ruine ou manquant de commodités de base, des citoyens habitant dans la promiscuité la plus totale et qui cherchent un peu d'espace…En contrepartie, le nombre de logements réalisés demeure insignifiant par rapport à la forte demande des citoyens. Blida semble être saturée et n'a plus d'espaces pour accueillir de nouvelles cités afin de satisfaire au moins la moitié des demandes de logements.


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