Lors d'une visioconférence en Jordanie dimanche, Julian Assange a confirmé à notre confrère El Khabar que l'Algérie est bel et bien citée dans les 250 000 télégrammes échangés entre le Département d'Etat américain et ses ambassades entre 2004 et mars 2010. "L'Algérie n'est pas épargnée par les révélations de ces documents ultras-secrets où on retrouve les noms de hauts responsables américains qui détiennent des actions et des prises de participations dans des investissements US en Algérie", aurait confié à partir d'Amman Julian Assange à El Khabar. "Les documents que nous nous apprêtons à publier concernent tous les grands sujets dans tous les pays du monde" y compris "les pays arabes", a-t-il encore répondu aux journalistes qui lui demandaient si la nouvelle fuite concernerait à nouveau la guerre en Irak ou en Afghanistan. Lors de la conférence, organisée par l'association des reporters arabes pour le journalisme d'investigation (ARIJ), Julian Assange a indiqué également aux journalistes qu'il s'adressait à eux par visioconférence car "la Jordanie n'est pas le pays le plus sûr quand on a la CIA à ses trousses". Si Julian Assange ne donnes pas plus de détails sur le contenu des télégrammes provenant de l'ambassade américaine à Alger, il n'en demeure pas moins que ses déclarations suffisent pour jeter l'émoi parmi les milieux et les réseaux de la diplomatie américaine en Algérie. Et pour cause, à l'instar de d'autres pays arabes, ses "câbles diplomatiques" révélées par Wikileaks représente une véritable plongée inédite dans les arcanes de la diplomatie américaine à Alger. Alors les Algériens vont-ils assister à des révélations explosives sur leur pays dans les prochains jours ? Julian Assange a laissé cette question sans réponse…
