Après la rue colonel Amirouche, une deuxième rue vient d'être dégagée pour permettre aux automobilistes de l'emprunter à nouveau et quitter facilement la ville, sans en faire le tour. Avec la fermeture de ces deux voies, il y a deux mois, c'est tout le plan de circulation de la ville de Aïn El Hammam qui était chamboulé, entraînant un changement des habitudes de la population. L'obstruction des rues du centre, conjugué aux désagréments (poussière, bruit) causés par les démolitions d'immeubles de la place, ont fini par exaspérer de nombreux commerçants qui n'avaient d'autre alternative que de changer de quartier. Dans leur nouvel environnement, ils se plaignent d'être obligés de conquérir une nouvelle clientèle, après avoir perdu les habitués de leurs boutiques. Une partie du problème qui les a fait fuir vient, donc, d'être résolu, bien que partiellement, puisque les rues rouvertes sont dans une situation peu reluisante. Le mauvais état de la chaussée, déformée auparavant par le glissement de terrain, a été accentué par le passage des engins et les forages qui y ont été opérés, pour les besoins de sondages. Les crevasses de la grande rue viennent, tout de même de subir un remplissage grossier, avec du gravier, permettant ainsi, aux véhicules de circuler sans trop de dommages. Une solution provisoire qui ne subsistera pas aux premières pluies. Située plus haut, la rue Bounouar, en mauvais état, sur toute sa longueur attend, toujours, sa part de rafistolage qui tarde à venir. Des trous et des monticules de goudron boursoufflé, coupant la chaussée en deux, gênent considérablement la circulation. Très pratique, pourtant, pour quitter rapidement la ville en direction d'Aït Yahia ou vers Tizi Ouzou, elle est une soupape de désengorgement du centre. Sa remise en état est vivement souhaitée pour la fluidité de la circulation.
