Dans la ville de Draâ El Mizan, la coordination des élèves des classes de terminale a décidé d'un arrêt des cours de trois jours, dans les trois établissements d'enseignement secondaire de la localité. Dans une lettre adressée au ministère de tutelle, les futurs bacheliers dénoncent non seulement la surcharge des programmes, mais plus encore la façon dont sont dispensés les cours. Les autres lycéens se sont joints au mouvement de protestation. «L'année passée, nos camarades ont subi la même chose sans que nous soyons conscients de ce qui allait nous arriver. Maintenant, nous mesurons les craintes de nos aînés et nous voulons que ce problème soit réglé une fois pour toutes», ont martelé les protestataires. Non loin de là, à Tizi Gheniff, les deux établissements secondaires de la commune ont été paralysés. Il en est de même pour Boghni et Aït Yahia Moussa. Dans la daïra de Maâtkas, les lycéens sont sortis dans la rue pour crier leur ras-le-bol. Ils ont même perturbé la visite du wali en tournée, hier, dans la région. Au niveau du chef-lieu de la commune, les protestataires ont bloqué la route, empêchant le wali de poursuivre sa visite. Un comité d'élèves a été reçu par le premier responsable de la wilaya. Les représentants des lycéens ont énuméré leurs doléances au wali, qui leur a promis de les prendre en charge. «Vos revendications seront prises en considération par le ministère de l'Education nationale. Je comprends vos inquiétudes, qui sont légitimes. Les examens porteront seulement sur les leçons assurées», leur a-t-il expliqué. Satisfaits des promesses du wali, les lycéens ont levé leur action pour permettre à la délégation de la wilaya de continuer sa visite dans la daïra de Maâtkas. Par ailleurs, notons que, dans les communes de Aïn El Hammam et Akbil, les élèves des établissements secondaires ont enclenché, hier, un mouvement de protestation pour revendiquer l'allègement des programmes. En outre, les lycéens étaient en grève hier à Azazga et Larbaâ Nath Irathen.
