Dans cette deuxième catégorie, il existe une école de volley-ball dénommée Olympique Madinet Bouira (OMB), domiciliée à la salle omnisports qui compte de nombreuses adhérentes.A voir ces fillettes, âgées à peine de 12 ans, se donner admirablement à leurs entraînements, cela impose le respect et émerveille spectateurs et éducateurs. En attendant qu'elles acquièrent plus d'expérience et de talent pour les lancer dans les compétitions, suivant la programmation des rencontres, les adolescentes se donnent à fond dans leurs exercices sous la houlette de Haïd Hamid, un technicien en sport de la DJS (direction de la jeunesse et des sports). Cet entraîneur ne tarit pas d'éloges à propos des capacités de ses athlètes. «Nous comptons une brochette de joueuses qui peuvent aller loin, pour peu qu'elles soient prises sérieusement en charge». Cette prise en charge consiste à leur assurer un équipement adéquat et à leur réserver un créneau hebdomadaire fiable pour les entraînements. Sur place, l'on constate que ces volleyeuses en herbe n'ont pas vraiment leur destin en main, du moment que les entraînements qui leur sont programmés tous les mardis, vendredis et samedis, ne se déroulent pas toujours dans de meilleures conditions. Il arrive que ces fillettes se déplacent inutilement à la salle, avant de retourner bredouilles chez elles, après avoir trouvé leur lieu de sport occupé par d'autres activités extra sportives, comme par exemple des «journées portes ouvertes sur quelque chose ou autres expositions», et ce, sans même pas aviser et les enfants et leurs parents ou leur coach. «C'est dommage que nous ne entrainons pas régulièrement. Nous aurions aimé profiter de nos heures libres de la scolarité», dira Dounia (11 ans), sur le visage de laquelle se lisait une grande déception en raison du report, ce jour-là, de la séance d'entraînement avec ses camarades.
