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Traditions de mariage à Mila et Maghnia : Très chère dot !
Publié dans El Watan le 20 - 08 - 2009

Ce n'est point une vue de l'esprit ou une utopie : la dot (essadak ou el mahr dans le jargon local) à 60 000 DA est une pratique réelle bien palpable qui se généralise de plus en plus dans toute la partie sud de la wilaya de Mila.
Ce vent de changement qui a chamboulé les traditions de mariage jusqu'ici observées a commencé à souffler sur la région à partir de l'été 2004. « Aujourd'hui, affirme-t-on, plus de 75% des mariages sont scellés dans ce cadre précis à Téleghma comme à M'chira, Oued Seguène, Souk Naâmane et jusqu'aux limites de la wilaya d'Oum El Bouaghi ». L'initiative, au demeurant lumineuse, a été mise en route par quelques notabilités et chouyoukh de la daïra de Téleghma qui, appuyés par les prêches des imams, ont joué un rôle prépondérant quant à la sensibilisation et l'adhésion des fidèles à ces nouvelles règles de célébration des fêtes de mariage à coûts relativement modérés. « Ces nouvelles recommandations en matière de mariage ne sont en réalité que le prolongement de notre religion islamique qui prône les vertus de la rahma (la clémence), la solidarité et l'entraide entre les musulmans et combat le gaspillage et tout genre d'excès », a révélé une personnalité charismatique de la région.
Une aubaine pour les jeunes et les célibataires endurcis désireux de rompre avec un célibat pesant. En plus des 60 000 DA de dot, les familles dont le fils projette de convoler en justes noces devront s'acquitter de deux quintaux de laine et des frais relatifs à l'achat du trousseau (eldjaria) de la mariée. Les dépenses inhérentes à ladite « eldjaria » sont généralement arrêtées de commun accord entre les familles des deux conjoints et remises sous forme d'un montant en espèces à la mariée. Fini aussi la bombance, la prodigalité et les abus s'agissant des habitudes culinaires en vigueur lors des fêtes de mariage. Les déjeuners et dîners servis à l'occasion et comprenant 3, voire 4 variétés de mets, plus les boissons, hors-d'œuvre et dessert, sont de même remisés au placard. Les convives devront se contenter d'une chorba f'rik appétissante ou préparée à base de vermicelle et d'un succulent couscous agrémenté de viande bovine. Selon des témoignages concordants, 95% des familles célébrant une union sacrée respectent scrupuleusement ces mœurs culinaires.
Le burnous, le haïk, le cheval et des youyous à Tlemcen
Quoique le Ramadhan ait « raccourci » l'été cette année, les noces à Tlemcen continuent. Une sorte de course poursuite chez les familles pour faire accomplir à leur progéniture la « moitié de la religion ». Quelques instants de découverte et de joie, un soir de mariage tlemcénien. Emmitouflée dans un haïk de soie, laissant entrevoir un kaftan doré et un diadème royal, la mariée, accompagnée d'une proche, pénètre dans son nouveau domicile sous les youyous. Du sucre en poudre est essaimé à partir du toit de la maison. Une manière de souhaiter une vie de miel aux futurs époux. Ailleurs, le marié est pris en charge par ses amis. Après la séance de coiffure et le banquet organisé dans un salon de thé, moulay soltane, en burnous, est hissé sur un cheval, généralement blanc. Le cortège pédestre prend la direction du foyer conjugal sous le son de la zorna et de la ghaïta. Sur le seuil, un cercle se forme pour une danse en solitaire de l'aâriss. Tout se mêle, ensuite, dans un tohu-bohu de youyous et de pétards avant de permettre à moulay de s'engouffrer dans la chambre nuptiale… Sur la terrasse, les invités se trémoussent au son mélodieux de la musique andalouse…
C. Berriah , M. Boumelih


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