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« C'est grâce au public et aux téléspectateurs que j'évolue... »
Djaâfar Gacem. Réalisateur du Sitcom Djemai Family
Publié dans El Watan le 24 - 08 - 2009

Le réalisateur Djaâfar Gacem, le « Richard Geere » et le loup blanc de la télévision algérienne, est de retour pendant le Ramadhan avec Djemai Family 2. Une production SD-Box, sous les auspices de Sid Ahmed Guenaoui et Djaâfar Gacem. Une histoire de famille !
Vous revenez, durant ce Ramadhan, avec Djemai Family 2, une deuxième « saison » encore mieux élaborée voire ambitieuse. Appréhendez-vous la routine qui s'installerait ?
Exact ! C'est toujours, l'appréhension, le souci et la hantise de faire moins bien qu'avant. J'ai toujours eu peur de cela. Du coup, on est sous pression pour faire mieux. Je ne peux prétendre à être juge et partie et dire : Djemai Family 2 sera mieux. Cependant, il y a eu un travail énorme dans ce sens. Les gens nous le diront. J'espère qu'il aura un impact populaire. Il ne faut pas oublier que Djemai Family 1 était une création, c'est-à-dire que le concept existe déjà de par le monde mais personnages et leurs histoires algériennes et sympathiques ont été créés. Salah, le chaufeur diabétique, Meriem, psychologue et femme au foyer, Sara… Chacun son « character » (rôle). L'an dernier, on n'a pas eu la chance d'être diffusé en prime-time. C'était un handicap. Mais les deniers jours du Ramadhan étaient en notre faveur. Hamdoullah ! Ce n'est que justice rendue.
C'est une suite logique mieux pensée…
Oui, Djemai Family 1 et 2, l'une n'annule pas l'autre. C'est une continuité logique. C'est la suite logique de la vie des Djemai. Je pense que tout le monde dans sa vie veut évoluer. Donc on a voulu faire raconter des histoires aux acteurs, les membres de Djemai Family. Et cette année, on a été un peu plus « fou ». C'est-à-dire, on a crée des histoires et même intériorisé les extérieurs.
Comme le café du quartier…
Oui, pour aérer l'atmosphère, nous avons créé des décors en plus. Comme Le Café de Azouz. Le petit café du quartier tenu par Kamel Bouaâkaz (Azouz) et le cabinet médical de Sara qui est devenue médecin.
Un lieu de vie…
Un lieu où l'on peut avoir aussi d'autres sujets extra-Djemai Family. Le texte, le dialogue, les échanges sont votre cheval de bataille. Vous ne voulez pas tomber dans le texte « cheap »… Le travail du texte est mon souci majeur. Peut-être que c'est mon défaut, j'en sait rien. Je ne peux pas réaliser un film ou un sitcom si je ne m'imprègne pas du texte et ne m'impliqué pas dedans avec les scénaristes. Ce sont des séances interminables de travail. On écrit, réécrit, fait et refait, tourne et retourne des choses et ce, pour aboutir à un résultat satisfaisant.
L'écriture du texte est un travail d'équipe. Vous êtes plusieurs scénaristes sur Djemai Family...
On est trois. C'est-à-dire deux scénaristes, Oussama et moi-même. Oussama est un jeune assistant sur Djemai Family et c'est quelqu'un qui a beaucoup d'idées. Donc, on écrit ensemble. Et Mohamed Cherchal qui est un très bon dialoguiste que j'ai découvert. Et d'ailleurs, il nous soulage et allège en matière de dialogue. Si on dit : on est en train de se professionaliser, c'est un peu prétentieux. Mais on peut dire qu'on se structure dans ce sens. Après avoir écrit une histoire, le dialoguiste nous donne son avis sur les échanges verbaux et puis j'interviens quant à leurs éventuelles corrections ou encore amélioration.
On dirait que Djaâfar Gacem aborde le sitcom sérieusement comme si c'était un film…
J'essaie de réfléchir. Quand je regarde les sitcoms marocains, tunisiens ou autres, je me dis que le téléspectateur algérien est beaucoup plus exigeant. Il est parabolé, il zappe sur les chaînes arabes ou anglo-saxonnes. Donc, moi, réalisateur, je dois lui donner plus. Et puis la production maghrébine et arabe est de bonne qualité. Il ne faut pas être paternaliste avec le téléspectateur algérien. Laissons-le choisir ! Je me bats pour cela et pour un travail conséquent. J'estime que c'est grâce au public et aux téléspectateurs que j'évolue. Les avis du public m'intéressent pour découvrir les faiblesses et améliorer le produit. Et les forces sont l'éxigeance, le choix, l'actualité, l'image, le son… Et puis, cette envie de diversifier, de donner un peu de rêve… Bien sûr, personne n'a la maison de Djemai. Pour répondre à certains, la plupart des gens ne m'ont jamais taxé d'élitiste où de travailler pour une élite.
Vous ne faîtes pas une caricature de la famille algérienne…
Du tout ! On peut faire de la caricature dans certains sujets de Djemai (Family). La famille algérienne à l'instar de Djemai Family communique. Entre le père et ses enfants, la femme et le mari… C'est beau ! C'est ce que j'ai vécu avec mes parents à Alger. Donc, on essaie de combattre un peu l'obscurantisme, certaines visions venant d'ailleurs qu'on n'a pas connues. Certaines analyses du comportement familal qui a changé depuis 20 ou 30 ans. Je me dis : non, la Famille Djemai est un combat à travers l'humour. C'est un combat d'une société, une image, un modèle, une communication. Les fenêtres (de Djemai Family) sont joyeuses parce que je ne veux pas qu'elle soient barreaudées.
Un îlot d'espoir, un hâvre de paix…
Voilà ! Une famille qui est gaie. Et même dans ses problèmes, on peut vivre dans une ambiance sereine et de joie. Quand on regarde la famille Djemai en Egypte, en Syrie, au Maroc ou ailleurs, même si l'on n'a rien compris, avec le son et l'image, l'on sera obligé de comprendre et aimer. J'estime que cela se fera avec la force des productions de qualité que l'on s'imposera. Mais avec le temps, si les gens aiment, ils seront obligés de comprendre. C'est ce qu'on a fait pour eux. Eh bien, qu'ils comprennent ce que nous faisons. Si jamais, on leur plaît. Il faut leur plaire par contre.
Ce qui est méritoire, c'est que vous avez donné leur chance à de jeunes comédiens donnant la réplique à ceux chevronnés …
Bien sûr qu'il faut leur faire confiance !
Comme Mohamed Bouchaib qui a crevé l'écran dans Mascarades…
Mohamed Bouchaib, un comédien qui cartonne. Un « gars » qui a été découvert sur Nass M'lah City2. Pour moi, c'est un artiste dans l'âme. Franchement, c'est quelqu'un qui pourra aller très loin.
Qu'en est-il de votre projet de film sur les Harragas ?
Oui, c'est un sujet toujours d'actualités. C'est vrai que le scénario est finalisé et les contrats signés. C'est moi qui mets beaucoup plus de temps. Car je veux faire un bon film. Donc, je prends mon temps pour étudier, voir et peser les choses. J'étais occupé avec Djemai Family. Cependant, Djemai Family, la version film sera tourné après le Ramadhan et sera diffusé vers l'Aïd El Adha.
Vous voulez toujours faire bouger les choses notamment dans le cinéma...
Je pense que l'Algérie doit d'abord bouger à travers les médias lourds, donc de par les canaux de télévision. C'est à partir de là qu'il faut débuter. Il ne faut pas commencer par l'inverse. Il faut d'abord élaborer des programmes de qualité. Le pays a besoin de fiction-télé. Il va falloir d'abord accrocher en télévision et après commencer à faire du cinéma. Et par conséquent, aller aux salles de cinnéma en famille.


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