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Hakim Elmam : La peinture à fleur de peau
Publié dans El Watan le 24 - 08 - 2009

L'allure à la Mohia, il est tout jovial ce jeune artiste-peintre de 25 berges de Tifra. Depuis un mois, il est l'attraction à la Belle Ombra, substantif des Français de la rue qui descend au port, en face des Ruines romaines. La rue ombreuse est le passage privilégié vers le port.
Les « balbutiements » de Hakim étaient des croquis de…chaussures de sport. Puis, un beau jour, un portrait sujet d'attraction de ses camarades lui fut le déclic. Son crayon d'écolier plein de veine lui a permis de s'exercer aux faciès sous ses diverses formes. Quelques concours par-ci par-là le mettent sur l'orbite picturale. Sa touche subjugua plus d'un, à 18 printemps. La confiance et les encouragements de son cercle amical le font atterrir à l'école des beaux-arts d'Azazga, en 2003. Ce fut un environnement idéal, surtout entre copains. Là, il y découvre les techniques du « sec » : crayons, fusain, pierre noire, pastel. Sa vitalité débordante l'initie à la peinture avant l'heure. Il y apprend également la nature morte, l'aquarelle. En se spécialisant dans la peinture, la bibliothèque de l'école fut la clé de voûte de son style. Il le forgea même. Ce jeune au talent racé y découvre le « Clair obscur » cher aux Hollandais Rembrandt (1606-1669) et à Jan Vermeer (1632-1675), célèbre pour sa toile La Laitière. Un portrait de Lounis Aït Menguellet est témoin de cette empreinte. Une pure merveille ! Un florilège de tableaux variés vous plonge dans l'Art avec un grand « A ». Tout y est : le nouveau port, les ruines, la vie quotidienne kabyle. « Sans l'avènement de la photographie, on n'aurait jamais connu « Les Impressionnistes », nous apprendra-t-il.
La lumière allait recouvrer ses droits chez Monet, Cézanne, Gauguin. Ce que la photographie en était incapable. La profondeur de l'art pictural l'a orienté à ses théories. L'art contemporain en a besoin. Il reconnaîtra que « le public est inconsciemment aimanté à l'esthétique. En un mot, à la beauté. Pour l'atteindre, il fallait lire, lire… » C'est volontairement d'ailleurs qu'il se noie dans le mouvement surréaliste Dada, de Tristan Tzara. Mais pour Hakim, « le motif, la couleur et la forme sont indissociables ». A la Belle Ombra, ce portraitiste peut vous en exécuter un en « live », sur place. Une « friandise » estivale. Entre deux touches, il nous envoie cette pensée pour l'enfant de Taboudoucht, Issiakhem. « Un peintre émérite. De la trempe des universaliste ». Hakim regrette, cependant, le désintérêt des jeunes pour l'art, en général. Par dépit ? Par ignorance ? Pour lui, le hic est que « les jeunes s'embrouillent plutôt dans les apparences ». Une dame qui a interdit à sa fille de s'inscrire à une école de peinture sous prétexte que ça ne nourrit pas son homme a accentué le désespoir de Hakim Elmam. Il estime qu'il est temps d'introduire des enseignants d'arts dans les maisons de jeunes, un cercle d'artistes.


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