Les informations relayées récemment par la presse française révélant l'intention du groupe français Vivendi de mettre la main sur OTA ne sont que des « rumeurs », rassure Tamer Al Mahdi, son directeur général. « Ce sont des rumeurs. Nous n'avons aucune intention de brader aucune société ni en Egypte ni en Algérie », a affirmé hier le patron égyptien d'OTA, lors d'une conférence de presse organisée à l'hôtel Hilton. Et d'ajouter que « Vivendi ou France Télécom ont officiellement démenti ces informations ». Le très sérieux quotidien économique français La Tribune avait indiqué, début août, que « le président du conseil de surveillance de Vivendi, Jean-René Fourtou, avait été reçu il y a quelques jours à Alger par de hauts responsables algériens » afin d'obtenir l'onction du gouvernement. Toutefois, Vivendi avait récusé toute intention au sujet d'une probable acquisition de Djezzy. « Il y a toujours des rumeurs attisées à propos de sociétés françaises. OTA est une entreprise performante. Mais il existe des gens qui sont jaloux », estime M. Al Mahdi. Pour rappel, les responsables d'OTH se sont retrouvés dans une mauvaise passe depuis la vente en catimini de Orascom Cement, propriété de Nassef Sawaris, frère de Naguib Sawaris, au groupe français Lafarge pour un montant de 8,8 milliards d'euros. Décriée, cette vente a vite fait réagir le gouvernement algérien qui n'a pas manqué de mettre en place une série de mesures jugées drastiques pour un bon nombre d'investisseurs étrangers.
