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Impact de la parole
La chronique de Ghaleb Bencheikh
Publié dans El Watan le 02 - 09 - 2009

La prise de parole en public est à la fois un exercice formidable, grisant, et une redoutable responsabilité qu'il faut savoir assumer avec conviction et humilité tant l'impact de cette parole peut être déterminant. Et nous avons hélas assisté, dans un passé très proche, aux ravages désastreux des diatribes belliqueuses adressées aussi bien en gerbes de voix ardentes et acrimonieuses que couchées par écrit, tracées dans le fiel de la haine et du ressentiment. Et tout cela au nom du sacré et de l'irrationnel. C'est dire combien la parole peut être destructrice quand elle émane de ceux qui sont malintentionnés ou ceux qui sont fanatisés. Tout comme elle concourt à semer les germes de la réflexion et fonder les bases de la prise de conscience. Nous savons tous que selon la parabole coranique, Dieu propose en exemple une bonne parole comme semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s'élançant dans le ciel. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Dieu propose ces exemples aux gens afin qu'ils se souviennent. Aussi est-ce un insigne privilège pour moi que de reprendre ces chroniques via les colonnes de votre journal, chers amis lecteurs. Sans vouloir personnaliser d'emblée cette introduction liminaire, je tiens simplement à souligner que je suis sensible à la confiance dont m'investit la rédaction. J'œuvrerai pour en être digne et pour m'acquitter de cette lourde mission comme témoin, rien d'autre. Parce que c'est le citoyen qui est sollicité afin de s'adresser à ses compatriotes en vue de partager quelques idées révisables, interrogeables, discutables, voire contestables. Elles ne seront jamais érigées en dogme absolu.
L'unique ambition est d'ouvrir sur un plan testimonial le débat et de renouer avec les échanges de points de vue. L'important est de permettre à la pensée d'advenir et de circuler à propos de tous les sujets, sans tabou ni exclusive. Gageons que le crédit est donné aux protagonistes et à ceux qui y participent que ce qu'ils recherchent est l'intérêt général et ce à quoi ils aspirent est le bien commun. Convaincus que nous sommes que nous ne sortirons de l'ornière dans laquelle nous nous débattons que lorsque nous saurons précéder notre action par la réflexion nécessaire primordiale. C'est ce travail en amont qui nous a fait et continue à nous faire défaut. Alors que c'est une condition sine qua non requise avant d'entamer toute entreprise, de quelque ordre que ce soit. Car « il n'y a pas de vent favorable à celui qui ne sait pas où naviguer », enseignait déjà Sénèque. Il est temps de nous définir, une bonne fois pour toutes, une feuille de route dans la préparation du citoyen algérien. Beaucoup de temps s'est écoulé et beaucoup de richesses ont été dilapidées. Ainsi l'Algérie éternelle et prospère secrétera-t-elle une société fraternelle et solidaire. Elle sera une réalité concrète qui se vit dans les faits, au-delà du verbiage creux, miroitant des chimères à ceux qui croupissent dans la misère. Et surtout elle saura affranchir les esprits des jeunes Algériens d'un mode de pensée aliénant, qui les étouffe dans une religiosité par trop débilitante. Pour cela, nous essayerons au fil des jours qui viennent de passer en revue quelques thèmes majeurs dont la compréhension est fondamentale ou, à tout le moins, le fait d'en cerner les contours aidera à planter des jalons sur la route du progrès. Justement, si nous commencions par exposer ce que nous entendons par progrès ? Est-il contradictoire avec l'exercice d'une pratique religieuse qui caractérise le peuple algérien ? Va-t-il de pair avec la notion d'innovation blâmable ? Voilà autant de questions qui permettent d'amorcer le débat. Les esquisses de réponses viendront dans les chroniques à venir.
L'auteur est : Président de la Conférence mondiale des religions pour la paix


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