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Les jeunes sur les traces de Guessoum et de Kobbi
Publié dans El Watan le 23 - 08 - 2011

Le sixième Festival culturel national de la chanson châabie, qui se déroule jusqu'à demain au Théâtre national algérien (TNA) et à l'espace Fadila Dziria à l'Institut national supérieur de musique (INSM) à Alger, n'a pas oublié Abdelkader Guessoum, décédé en juillet 2010. Un hommage particulier lui a été rendu dimanche soir. Les deux fils du chanteur blidéen ont été honorés. Un reportage de six minutes a été présenté au public. «J'ai connu Abdelkader Guessoum en 1969, ici au TNA. Nous nous sommes rencontrés lors du premier festival du châabi. Un festival repris des années après en 2006. Depuis, nous avons entretenu une longue amitié. Guessoum nous a toujours accompagné et a beaucoup fait pour soutenir les jeunes», a expliqué Abdelkader Bendamèche, commissaire du festival. Il a rappelé les débuts de Abdelkader Guessoum en 1973, avec l'enregistrement de son premier concert à la télévision.
A l'époque, il avait interprété Adji ya nouah de Abdelaziz El Maghraoui. Le jeune Guessoum avait été fortement soutenu par Dahmane Benachour, Boualem Djenadi, Rabah Deriassa et Cheikh Sahli pour faire ses premiers pas dans le chant chaâbi. Reprenant les paroles de Mahboub Bati, Guessoum a interprété des chansons, qui relevaient déjà du chaâbi moderne, à l'image de Oualahi Manâandek et Babour Allouh. Sa carrière fut relancée avec la célèbre Chahlet laâyani de Abdelhakim Garami. Le jeune Nadjib Bounour, une découverte du festival national du châabi, a repris, dimanche soir, deux titres de Abdelkader Guessoum, Achbih hadjbi et Ya chagra. La soirée a commencé avec le passage de six candidats en course pour le prix du meilleur interprète. Mahmoud Sofiane Seni d'Alger a interprété Tab Essrour.
Sur les traces d'El Ankis
Ce natif de Bab El Oued, fils d'un musicien, veut marcher sur les pas de Boudjemaâ Al Ankis (président du jury) et de Amar Laâchab. Othmane Boudia de Mostaganem a été applaudi après une excellente interprétation de Sir ya naker lahsan puis de Hadithou echki. Membre de l'association Nadi El Hilel de Mostaganem, Othmane Boudia a appris les techniques du chant de Djillali Benbouziane et d'un père musicien parmi l'ensemble Nassim El Andalous d'Oran. Le public a réservé un accueil chaleureux pour le jeune Younès Abdelsamad Bahri, 21 ans, d'Oran qui a chanté Men el hrouf li rit. Cet étudiant en physique théorique, a été guidé sur la route de l'art chaâbi et andalou par son oncle Abdelhamid Cherfaoui.
Au sein de l'association Al Assala d'Oran, il a perfectionné son art en maîtrisant les modes et noubas andalous. Influencé par Abdelkader Chaou, Younès Abdelsamad Bahri a développé une personnalité vocale particulière. Venant de Tizi Ouzou, Nacira Kheloui a interprété un texte connu du chaâbi en tamazight, A cheikh amokrane avav el borhane. Nacira Kheloui, qui veut faire carrière dans la musique chaâbie qui n'attire pas beaucoup les voix féminines, a été aidée par Rachid Belik et par Achour Ben Youcef. L'influence de Kamel Messaoudi était présente dans l'interprétation de Bouaziz Alâa Ben Nacer de Skikda de la chanson Tab Essrour. En plus d'une belle voix, le jeune Alâa Ben Nacer, étudiant en droit, a su transmettre une certaine émotion qui n'a pas échappé à «la vigilance» des présents. Il y avait du cœur aussi dans le chant de Mahmoud Nachaz de Béjaïa.
L'ancien élève de l'école de Cheikh Sadek El Bejaoui a repris un mdhih, Medhi la teghyrou. En deuxième partie de la soirée, Cheikh Abderrahmane Kobbi, toujours fidèle à l'école ankaouie, a interprété avec art El Khezna el kbira, la fameuse qacida de Sidi Lakhdar Benkhlouf, avant d'enchaîner avec Ya koum selou ala Mohamed. En plus des concerts, le festival est aussi l'occasion pour les jeunes chanteurs d'apprendre sur le châabi. Hier, Abdelkader Bendamèche a clôturé le cycle des conférences avec un débat sur le savoir et les connaissances dans le patrimoine chaâbi en présence du compositeur Kamel Hamadi.


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