Les établissements devant ouvrir leurs portes en septembre prochain, connaissent des retards considérables dans l'avancement des travaux de réalisation. Dans la commune de Naciria, le lycée et le CEM, inscrits depuis 2006, ne sont pas prêts pour recevoir les élèves. Ces derniers vont vraisemblablement être reçus dans des établissements qui sont encore en chantiers. Rappelons que la réception du CEM, implanté au village agricole Boumeraou, avait été annoncée pour septembre 2010. Idem pour le lycée dont les travaux ont été entamés fin 2008. Les collégiens du village précité devront parcourir encore plus de trois kilomètres pour rejoindre le collège de Bouassem. Les entreprises chargées de la réalisation de ces infrastructures n'ont pas été à la hauteur de leur mission. Les projets ont été bloqués à maintes reprises à cause des problèmes de financement et de la modification des études initiales, notamment pour le CEM. Cette localité, notons-le, ne dispose pour le moment que d'un seul lycée, très exigu, de surcroît. Cet établissement était à l'origine un bloc d'internat rattaché au CEM Mohamed Sahnoun. On l'a transformé en lycée depuis les années 1984. Mais ces derniers temps, il n'arrive plus à contenir le nombre important d'élèves venant des trois CEM de la commune. La même situation a été constatée aussi dans la commune de Sidi Daoud où les travaux de reconstruction du lycée, effondré en 2003, peine toujours à être achevés. Les lycéens sont scolarisés, depuis 2004, dans des classes en préfabriqué. Ils se sont plaints à maintes reprises des infiltrations des eaux de pluies en hiver et de la chaleur qui sévit au début et à la fin de l'année scolaires. Un responsable local explique cet énorme retard par les problèmes d'accès au terrain. Le projet a été programmé en 2004, mais il n'a été entamé qu'en 2008. Contrairement au lycée, le projet du nouveau CEM semble fin prêt pour recevoir les élèves. Dans la commune de Chabet El Ameur, les lycéens devront patienter une année encore en attendant l'achèvement des travaux du nouveau lycée, lancé au début de l'année en cours, après deux ans de blocage dû aux tracasseries administratives. L'année scolaire prochaine risque d'être dure aussi pour les lycéens des communes de Timezrit et d'Afir. Pour cause, les établissements qui leur sont destinés ne sont pas encore lancés en raison de problèmes d'accès au terrain et de l'indifférence des responsables locaux devant le calvaire qu'endurent les élèves pour rejoindre les bans de leurs écoles à Bordj-Menaiel et à Dellys. Plusieurs autres projets inscrits au profit des localités de la wilaya tardent encore à voir le jour en vue d'améliorer les conditions de scolarité des élèves de la région. Au début de cette année, rappelons-le, le ministre de l'éducation nationale avait précisé que 32 CEM et 28 lycées sont en cours de construction pour la wilaya de Boumerdes.
