En l'absence d'une association culturelle capable de préparer une action d'animation culturelle, d'un comité communal culturel qui s'investit plutôt dans la distribution du « couffin du Ramadhan » que de monter un projet culturel pour non seulement meubler ces soirées ramadhanesques ternes et monotones, mais surtout créer un espace culturel qui pourrait donner un nouveau souffle à la culture dans une ville sans « âme », les soirées ramadhanesques se suivent et se ressemblent à Ghazaouet. Entre les cybercafés qui ne désemplissent pas et les cafés où s'organisent d'interminables parties de jeux cartes et autres jeux de société, les activités se déroulent au rythme d'une uniformité fastidieuse. Excepté les soirées thématiques relatives à la science et l'histoire organisées par l'association scientifique d'AD-Fratres, mais qui ne drainent pas la foule tant les citoyens, après une journée de jeûne, préfèrent se défouler, la cité des deux Frères baigne dans une monotonie écrasante.
