Munis de moyens de couchage de fortune, les étudiants ont passé leur première nuit à la belle étoile sans même manger. «Les agents de sécurité ont empêché nos camardes de nous faire parvenir des sandwichs. D'ailleurs l'un de nous a été pris d'un malaise mais il a refusé de se faire transporter dans l'ambulance de l'université », raconte l'un des étudiants frondeurs. Ce mardi 25 octobre, les étudiants ont poursuivi leur sit-in devant les départements de géni civil, géni mécanique et d'informatique, avant que le recteur en personne ne se déplace pour les contraindre à libérer les entrées. Un communiqué collectif a également été rendu public par le groupe d'étudiants pour interpeller le Ministère de l'enseignement supérieur « Nous, les étudiants en génie civile et mécanique et ceux du département d'informatique déplorons les mesures excessives prises à notre encontre et le refus de tout dialogue » lit-on dans leur prélude.