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ENERGIES RENOUVELABLES
Environnement Paradigme énergétique pour un développement durable
Publié dans El Watan le 18 - 07 - 2004

La troisième conférence des parties signataires de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques s'est tenue à Kyoto (Japon) du 1er au 10 décembre 1997. 161 pays, 15 organisations intergouvernementales et 236 organisations non gouvernementales y étaient représentés.
Elle avait principalement pour objet d'arrêter les mesures à prendre pour réduire à l'horizon 2012 les émissions mondiales de gaz à effet de serre. Au terme de 10 jours de négociations particulièrement difficiles, un protocole additionnel (dit protocole de Kyoto) à la convention de Rio sur le changement climatique a été adopté. Il n'entrera toutefois en vigueur qu'après ratification. En outre, l'ambition du protocole de Kyoto résulte aussi de la modification de la liste des gaz à effet de serre (GES) visés. En effet, en plus du dioxyde de carbone (C02), le méthane (CH4), l'oxyde nitreux (N20), les hexafluorocarbures (HFC), les hydrocarbures perfluorés (PFC) et l'hexafluorure de soufre (SF6) sont désormais concernés. L'Algérie n'a pas encore ratifié ce protocole. L'objectif global du protocole est de réduire de 5,2% les émissions de GES, par rapport à 1990 à la fin de la première période d'engagement (2008-2012). Intervient alors le sommet du millénaire organisé par les Nations unies à New York où les questions environnementales ont pris une place prépondérante. Au cours de ce sommet, il a été constaté que les progrès accomplis en matière de protection de l'environnement ne sont pas encourageants. Kofi Annan, dans son intervention, a clairement affirmé que la communauté internationale ne parvenait pas à assurer aux générations futures les moyens d'existence sur cette planète. Au contraire, nous avons pillé le futur héritage de nos enfants pour financer, dans le présent, des pratiques qui ne sont pas écologiquement viables. Dix ans après le sommet de Rio, une rencontre s'est tenue à Johannesburg du 26 août au 4 septembre 2002 - Sommet mondial sur le développement durable - où plus de cent chefs d'Etat et de gouvernement de la planète se sont retrouvés en Afrique du Sud, à Johannesburg, pour un nouveau Sommet de la Terre. C'est le domaine de l'énergie qui a suscité le plus de propositions dont celles d'augmenter à 15%, d'ici à 2010, la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique mondiale. Le plan d'action de Johannesburg demande aux pays de « faire des efforts concrets » pour atteindre l'objectif de 0,7 % du PIB consacrés à l'aide publique au développement que le sommet de Rio exigeait « d'atteindre » voilà dix ans. « Le sommet de Johannesburg restera dans l'histoire comme une occasion manquée d'apporter l'énergie aux deux milliards de personnes qui en sont privées et de lancer la révolution des énergies renouvelables dont nous avons besoin pour protéger le climat », ont estimé Greenpeace, le WWF et Oxfam (ONG). Le texte retenu pour les énergies renouvelables gomme toute échéance et prévoit seulement d'« augmenter substantiellement » la part des énergies renouvelables dans la consommation mondiale. Le bilan du sommet en termes d'environnement (climat, préservation des forêts, coup d'arrêt à la dégradation des plantes et des espèces) est jugé sévèrement par les écologistes. Hugo Chavez, président du Venezuela, s'exprimant au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a jugé que ceux qui luttent contre la pauvreté et pour la dignité auraient certainement voulu aller plus loin. Le sommet de Johannesburg n'a pas fixé d'échéancier ni d'objectifs précis, chiffrés et assortis de calendriers dans le domaine de la lutte pour la vie. S'exprimant en sa qualité de président du Venezuela, il a regretté que le doit au logement, à la santé, à l'eau potable, à la vie ne soit pas mentionné dans le Plan de mise en œuvre. Les Nations unies doivent, quant à elles, procéder à un changement radical dans l'organisation de ces grandes conférences, car il n'y a pas de débat, il n'y a pas de dialogue dans ces conférences, et le consensus obtenu dans le cadre d'une table ronde n'a aucun impact sur les conclusions du sommet. Alors qu'hier, a fait remarquer M. Chavez, les délégations d'Amérique latine, d'Asie, d'Afrique et même d'Europe s'étaient entendues sur certains éléments clefs qui, malheureusement, n'ont pas été retenus dans les documents finaux. Le représentant du Mexique a déclaré que son pays adoptera le Plan de mise en œuvre même s'il en attendait bien davantage. Il a regretté que le texte ne mentionne ni les changements climatiques ni les objectifs chiffrés relatifs aux énergies renouvelables. Le représentant du Danemark, s'exprimant au nom de l'Union européenne et des pays associés, a annoncé le lancement d'une initiative intitulée « La voie à suivre en matière d'énergies renouvelables », visant à aller au-delà des objectifs du plan de mise en œuvre et à favoriser l'utilisation des énergies renouvelables, notamment en fixant des objectifs quantifiés et assortis de dates butoirs. Le représentant du Brésil a estimé que son pays s'est associé au consensus sur l'énergie après s'être rendu compte qu'il est le plus petit dénominateur commun, car les pays d'Amérique latine et des Caraïbes se sont déjà entendus sur un objectif de 10% d'énergies renouvelables d'ici à 2010. La Commission du développement durable devra définir des objectifs dans le domaine des énergies renouvelables, a-t-il dit. Il est clair que l'enjeu majeur est la question énergétique. A l'instar des Etats-Unis, ce pays le plus riche mais aussi le plus pollueur du monde, qui a réussi à éviter que tout objectif soit fixé au cours du sommet concernant le recours aux énergies renouvelables. Entre Rio et Johannesburg, plusieurs conférences placées sous les auspices des Nations unies ont été tenues (Doha, New York, Monterrey, La Haye, Bali, Rome) avec des promesses et recommandations en conclusion, mais les actions concrètes sont restées au stade des intentions et les dégradations de l'environnement continuent. Néanmoins, il serait injuste de minimiser la prise de conscience environnementale de l'humanité et négliger les progrès et surtout les pressions mondiales (notamment les ONG en matière de préservation des écosystèmes.
Les énergies renouvelables : mythe ou réalité ?
Le XXIe siècle sera celui de la qualité et de la protection de l'environnement. Le réchauffement de la terre provoqué par les gaz à effet de serre est le nouveau défi que doit affronter l'humanité et auquel elle doit trouver une réponse pour assurer un développement durable avec un faible impact sur la biosphère. L'un des éléments de réponse a trait à l'utilisation des énergies renouvelables comme nouvelles sources d'énergie eu égard à leurs différents aspects positifs. Les chocs pétroliers successifs ainsi que les nouveaux défis écologiques (trou d'ozone, pollution des ressources hydriques, pluies acides, etc.) ont incité les pays développés à rechercher depuis déjà plusieurs décennies de nouvelles sources d'énergie. Cet engouement a été renforcé durant la dernière décennie notamment après l'incident de Tchernobyl. Cette voie devient impérative quand on connaît l'inertie qui caractérise le secteur de l'énergie. Néanmoins, avec les perturbations écologiques et le dérèglement des conditions climatiques constatés à travers notre planète, des mesures concrètes et efficaces sont en train de se mettre en place malgré les réticences et les blocages de certains lobbys (groupes pétroliers et nucléaires). Une mobilisation mondiale est en train de s'ériger pour la protection de l'environnement. L'industrie solaire connaît un taux de croissance de 30 à 40% par an et un enthousiasme palpable régnait lors de la 19e conférence européenne photovoltaïque, qui s'est tenue à Paris du 7 au 11 juin 2004.
A suivre


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