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Les Festivals internationaux curieux du cinéma algérien
Publié dans El Watan le 18 - 11 - 2011

Le 14 août dernier, Khouya, de Yanis Koussim, raflait le prix du jury cinéma et jeunesse au Festival de Locarno en Suisse. En mars dernier, Djoûû, le premier court-métrage de Djamil Beloucif, récoltait plusieurs prix lors du festival Ciné-Sud en France au mois de mars. On pourrait aussi citer Le dernier passager de Mounès Khemmar ou encore Garagouz de Abdenour Zahzah. Bref, le court-métrage algérien se porte bien. Mais ces récompenses saluent-elles réellement la réussite d'une oeuvre ou ont-elles uniquement pour but d'encourager un pays à la production cinématographique encore trop peu représentée ? En somme, récompense-t-on la qualité ou souligne-t-on l'absence de quantité ?
«Les festivals sont curieux du cinéma algérien, reconnaît Mouloud Mimoun, président de l'association Maghreb des Films. Comme il y a pénurie de longs métrages, ce sont les courts métrages qui sont récompensés. Ils représentent une alternative à ce manque évident de créativité du format long. La jeunesse a besoin de s'exprimer, ces jeunes cinéastes le font dans un format pratique. Ils réussissent à réfléchir et à s'exprimer notamment sur la place et le statut de la jeunesse et c'est ce qui séduit les jurys.» Abdenour Zahzah, réalisateur de Garagouz, lauréat de deux prix au festival Tous courts d'Aix-en-Provence, relève aussi que «les festivals sont à l'affût d'idées nouvelles, de cinématographies venant de pays très peu représentés. Tout cela crée de la curiosité d'abord et ensuite un effet de mode. C'est ce que nous espérons pour les films algériens comme c'était le cas pour le cinéma iranien il y a de cela vingt ans et pour le cinéma sud-coréen il y a dix ans. Mais chez nous, il reste encore énormément de travail à accomplir».
Habiba Djahnine, responsable pédagogique de Béjaïa Doc considère aussi que cela ne suffit pas. «Nous constatons effectivement que plusieurs courts-métrages algériens ont connu de beaux succès de diffusion dans plusieurs festivals, il ne faut toutefois pas se contenter de ces succès passagers, car la tâche pour reconstruire la filière cinématographique est immense. Réouverture et création de salles de cinéma, développement de la distribution, de la production et de la formation, afin de répondre à l'énorme envie des jeunes Algériens de s'exprimer par l'intermédiaire de la création cinématographique.»
Pour Yanis Koussim, l'explication du succès est simple : «Les courts-métrages algériens sont bons ! La preuve : leur carrière se fait à l'étranger, ils sont sélectionnés dans les festivals à travers le monde et diffusés sur les chaînes étrangères, aussi curieuses de ce que peut produire le cinéma algérien. En comparaison, la télé chez nous ne nous contacte jamais…»


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