L'entame de la troisième dizaine du mois de Ramadhan ne s'est pas accompagnée de baisse des prix des produits de large consommation tel qu'espéré par les ménages. Pour nombre d'observateurs, ce phénomène de hausse des prix est dû à l'attitude des spéculateurs et à la cupidité de certains commerçants. Ces comportements sont du reste favorisés par un marché national désorganisé où la régulation continue à faire cruellement défaut. A Blida, les prix de certains produits, prisés au cours ce mois sacré, restent invariablement peu abordables. La pomme de terre est ainsi cédée à 50 DA/kg, la carotte à 70 DA, au même titre que le poivron, tandis que la salade se vend à 90 DA, le raisin à 120 DA et la viande à 1000 DA/kg. Aussi, ce mois sacré reste une épreuve financièrement douloureuse pour de nombreux ménages qui doivent faire face aux dépenses liées à la rentrée scolaire et à la fête de l'Aïd.
