L'Assemblée populaire communale de Sétif qui ne communique qu'à travers de laconiques messages, débloque 80 MDA (millions) pour « retaper » ou « réparer », c'est selon, de nombreux chemins situés dans le périmètre de l'agglomération, tiraillée par les problèmes de stationnement, de circulation routière, des routes défoncées, de la défectuosité de l'éclairage public et la dégradation du cadre de vie en de nombreux endroits. Une virée du côté des 500 logements (ferraille), de la cité Bizard, promotion Kerouani, (pour ne citer que ces espaces), vous donnerait un aperçu sur des lieux livrés à un triste sort. Les dernières averses ont, en outre, démasqué les maux et tares du réseau d'assainissement, lequel n'est plus en mesure de prendre en charge les eaux pluviales. Pour revenir à la question de la réhabilitation, qui se transforme parfois en rénovation, comme c'est le cas d'une bonne partie de la cité Hachemi (Dallas), l'opération touchera les routes de nombreuses coopératives et lotissements, qui auront donc droit à un très bon lifting. La manière de faire des locataires de l'hôtel de ville intrigue le commun des mortels qui se pose des questions. Sur quelle base a-t-on spécialement opté pour ces quartiers ? La municipalité qui se targue d'avoir vaincu les points noirs, a-t-elle pris en considération, dans une telle approche, Aïn trick, Abid Ali, Cheikh Laifa (Farmatou), S'fiha, Aïn Tébinet, El Hassi, ainsi que les cités-dortoirs, dont les chemins s'apparentent beaucoup plus à des circuits de cross qu'à des routes dignes d'une aussi grande agglomération ?
