Dans une lettre adressée à notre rédaction, ces médecins dénoncent la non-perception de leurs salaires conformément à la nouvelle grille en application aux instructions ministérielles. On peut y lire: «Depuis le mois de juillet 2011, les salaires de nos confrères des différents établissements EPH de Annaba, Souk Ahras et d'El Tarf et même au niveau de Bouchegouf et Oued Zénati (Guelma) ont été réactualisés. Ce qui n'est pas le cas pour les praticiens spécialistes des EPH Ibn Zohr et Dr Okbi. Nous n'arrivons pas à comprendre cela.» Poursuivant leurs doléances, les blouses blanches qui déclarent que ce retard dans l'application des nouvelles dispositions salariales n'incombe pas aux directeurs, affirment néanmoins qu'il est dû au refus catégorique du receveur des finances de leurs établissements qui «exige comme préalable la présentation de la décision ministérielle d'intégration, un document officiel qui n'a pas été pris en considération par ses collègues au niveau des autres établissement hospitaliers». Contacté, ce dernier s'est expliqué en confirmant que «la révision des salaires selon les nouvelles disposition doit obéir à une instruction écrite mentionnant la décision ministérielle d'intégration; ce document fait actuellement défaut au niveau des EPH Ibn Zohr et Dr Okbi». En attendant l'arrivée de cette hypothétique pièce justificative, les médecins spécialistes des deux EPH s'estiment otages d'une bureaucratie qui ne fait que compliquer davantage la vie des médecins concernés qui ont sollicité à maintes reprises les autorités locales à l'effet d'intervenir pour résoudre ce problème qui dure depuis plusieurs mois.
