La place de l'Indépendance, plus connue sous l'appellation Carnot, bien que réaménagée pour constituer un havre de détente pour les Tiarétis, n'en continue pas moins de susciter la colère de certains citoyens. Ces derniers, soucieux de préserver de la décrépitude ce lieu, des actes de vandalismes mais aussi en raison de l'absence de son entretien, ont alerté les élus de l'APC sur une situation qu'ils qualifient d'absurde. Chenafi Malik, pour ne citer que ce jeune Tiaréti, amoureux de sa ville, continue à crier sur tous les toits que « sa ville mérite un meilleur sort si les services concernés et le civisme de ses concitoyens conjuguaient leurs efforts ». Inaugurés après un toilettage à coups de milliards, certains équipements ont déjà disparu du fait des prédateurs et l'habillage a été tout aussi voué aux mains assassines. Situé au cœur de la ville, ce jardin, qui recèle pourtant la stèle du martyr de la révolution et non moins chantre de la chanson algérienne, Ali Maâchi, assassiné puis ligoté au pied du bicentenaire platane par les colonialistes français, mérite beaucoup plus d'égards de la part des services de l'APC.
