Subitement, les prix de la pomme de terre a grimpé à 65 DA le kilo et ce, à travers les espaces de vente situés dans les vieux quartiers et localités rurales de Sidi Moussa. Malgré l'importante quantité du tubercule écoulée sur le marché, les prix de gros n'ont pas baissé, la pomme de terre est ainsi cédée à 35 DA le kilo au marché des Eucalyptus et « rien ne justifie cette augmentation surprenante des prix, d'autant plus que la production actuelle s'avère des plus importantes », assurent certains producteurs du centre du pays. Certes, la forte demande exprimée par les populations en ces jours de l'après-l'Aïd justifie le recours des revendeurs de légumes à l'augmentation des prix tant tous les actes sont impunis. La preuve en est la tomate qui a atteint les 100 DA le kilo, au même titre que le raisin. « C'est le chaos du marché qui regagne du terrain après un mois de carême et non plus de dévotion », commente-t-on amèrement sans pouvoir rien y faire. En revanche, l'administration locale, inquiète, œuvre à réactiver les contrôles des prix au niveau des marchés de fruits et légumes. L'activité semble se poursuivre néanmoins au ralenti après les campagnes harassantes menées les derniers jours du mois de carême. Selon une source administrative, « les contrevenants aux règles de l'activité commerciale seront verbalisés et certains récidivistes verront leurs locaux fermés conformément aux dispositions réglementaires en vigueur. »
