Ces ouvriers qui effectuent le ramassage des ordures ménagères et le balayage de la chaussée, estiment que ces travaux comportent des risques et des nuisances, et que par conséquent, ils ouvrent droit à ces rappels. Ils revendiquent, en outre, la prime de contagion, octroyée par ailleurs à d'autres secteurs d'activités où «les conditions de travail sont relativement similaires aux nôtres», disent-ils, indignés par la «dévalorisation» de leur métier. Contacté, hier, le directeur de l'entreprise, M. Houri, affirme que «légalement son personnel n'est pas concerné par les dispositions du décret susmentionné, d'autant que depuis la création de l'EPCA au mois de septembre 1989, le statut de celle-ci stipule l'autonomie financière reconduite actuellement dans la modification statutaire de 2011, devenue EPIC». Cependant, il s'est dit déçu par la réduction des tarifs d'enlèvement des déchets de tout genre. En effet, «le montant conventionné avec la municipalité qui était de l'ordre 5000 DApour une tonne d'ordures ramassées l'année dernière est rabaissé à 3500 DA», dira-t-il, embarrassé par ce qu'il considère comme un manque à gagner et la réélaboration du nouveau cahier des charges à la lumière des nouveaux tarifs institués par l'agence nationael des déchets (AND). En conséquence, les nouveaux montants proposés par cette dernière pour les wilayas d'Oran et d'Alger sont respectivement de 2901 DA et 3200 DA la tonne pour les collectes des ordures ménagères alors que les prix relatifs au balayage des rues sont de l'ordre 1738 DA et 2000 DA par kilomètre, c'est-à-dire inférieur à ceux pratiqués à El Khroub qui a inscrit dans son programme de développement pour l'année en cours, la protection de l'environnement, les espaces verts et l'amélioration du cadre de vie de ses habitants.
