Des habitants de la localité de Tiksert, dans la commune de Melbou, ont bloqué, dernièrement la RN43 paralysant la circulation automobile pendant plus de deux heures, pour réclamer, entre autres, le ramassage scolaire, des abribus et la sécurité des élèves. En effet, en l'absence du transport scolaire, depuis 2006 d'après les contestataires, les élèves, notamment ceux issus du village Sahel continuent de faire un trajet de trois kilomètres pour rejoindre leur école. Pire, ils le font en prenant le risque de longer la route nationale. Aussi, un autre problème a fait surface récemment. Il s'agit de l'insécurité qui prévaut aux alentours de l'école de la localité du fait de la proximité du chantier de réalisation d'un tunnel implanté à quelques mètres seulement de ladite école. Au CEM Merabti Ali, à Msaâda, les élèves courent un danger pour cause de la proximité de leur établissement de la route qui est appelée à devenir nationale. Le problème étant posé par des parents d'élèves, les services de l'APC ont procédé récemment à l'installation de ralentisseurs sur les lieux. Cependant, pour des habitants, cette solution ne règle pas définitivement le problème de l'insécurité qui « ne se pose pas qu'à l'entrée de l'établissement scolaire ». Par ailleurs, l'école primaire de Tasefsaft, prévu pour être fermée cette année, a finalement rouvert ses portes pour seulement une dizaine d'élèves de paliers différents. Trois niveaux auraient été inscrits dans la même classe, ce qui rend difficile leur scolarisation. Idem pour l'école d'Ahriq, 5 km au sud du chef-lieu communal, qui n'a enregistré qu'une trentaine d'écoliers scolarisés. L'année passée, elle était annoncée pour être fermée pour cause de manque d'élèves.
