«Tout était près, on s'est déplacés de Paris, il y avait deux professeurs émérites de France et d'Italie, nos invités, dont des industriels, étaient sur place, mais, en fin de compte et pour une raison qu'on ignore, le rectorat de Tlemcen a ignoré l'évènement», a indiqué, dépité, M. Mounir Gaouar, président de ACFA92 et organisateur de la manifestation. Déjà, la veille, le doute sur la tenue de cette rencontre planait, en ce sens que M. Gaouar peinait à obtenir une confirmation. «Le rectorat donnait l'impression de nous ignorer. On avait du mal à joindre le rectorat et ceux qui étaient censés organiser avec nous cet évènement», explique notre interlocuteur, hors de lui. «La rencontre du 21 mai avait pour but, grâce à l'action menée par ACFA92, en collaboration avec l'Iinstitut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) U829, d'étendre la collaboration déjà engagée depuis deux ans entre le laboratoire INSERM U829 du Dr Curmi et l'université Abou Bekr Belkaïd de Tlemcen (Pr. Chabane Sari) sur les effets d'extraits de plantes du désert algérien pour étudier l'impact sur la division des cellules humaines», indique M. Gaouar. Et d'ajouter : «Le but de ces travaux est de découvrir de nouvelles substances à activité antimitotique et de quantifier leur effet par rapport à des substances de référence». Cette rencontre sera propice pour l'annonce de la création d'un institut de formation à Alger. Un autre sera édifié à Mostaganem. «Le but de l'institut sera de mettre en place un volet formation destiné aux étudiants algériens issus des deux universités (Alger et Mostaganem). Il s'agira, en particulier, de sélectionner les candidats sur la base de leur niveau de formation et de compétence et d'organiser des formations théoriques et pratiques en rapport avec les recherches développées dans ce projet».
