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Industrie automobile : Le dernier fantasme de Temmar
Publié dans El Watan le 19 - 10 - 2009

L'industrie automobile nationale va concerner les véhicules touristiques ainsi que les grands véhicules industriels et intermédiaires et va s'appuyer sur un tissu de sous-traitants nationaux. Tel est le dernier « fantasme » de Abdelhamid Temmar, ministre des l'Industrie et de la Promotion des investissements.
Selon lui, s'il y aura montage des véhicules en Algérie, ce ne serait qu'une première étape vers la fabrication de véhicules. « Il est possible qu'il y ait du montage automobile en Algérie mais cela ne se limitera pas à cette activité (…). Nous voulons des véhicules fabriqués au moins à hauteur de 30%, 40% ou 50% par un savoir-faire algérien qui émane d'entreprises de sous-traitance publiques ou privées », a-t-il expliqué, en marge de l'inauguration du 3e Salon international de l'industrie qui se tient à la Safex du 18 au 21 octobre. Le ministre revient donc avec la nouvelle maquette d'un projet qui date de l'ère de la pierre taillée, mais qui n'a jamais vu le jour. Exceptée cette annonce, le ministre ne s'est pas aventuré sur les autres aspects du projet : échéancier, montant engagé, identité des partenaires, etc. C'est dire que le projet reste velléitaire. Le ministre donnait hier l'impression de défendre bec et ongles la nouvelle version d'un projet annoncé à plusieurs reprises. « Nous avons effectivement l'intention ferme d'avoir une industrie automobile en Algérie.
C'est une décision politique, émise par le gouvernement et non pas par un ministre », a-t-il précisé. Il faut dire que l'annonce ministérielle de lancer une industrie automobile nationale intervient peu de temps après la suppression du crédit à la consommation, une disposition incluse dans la loi de finances complémentaire 2009. D'aucuns voient là une belle manière de calmer la colère de larges pans de la société, notamment les fonctionnaires privés des canaux légaux pour acquérir une voiture neuve. D'autres, au regard de l'état lamentable du tissu industriel, considèrent cette annonce surprise comme un effet d'annonce. Même si le ministre fait de ce projet son cheval de bataille, beaucoup d'Algériens ne lui prêtent aucun crédit, d'autant plus que les autorités ont déjà servi le « même plat » dans les années 1980, période durant laquelle il avait été annoncé la fabrication d'une voiture de marque Fatia, dans une usine à Tiaret. Entre-temps, le rêve est tombé à l'eau. Et il aura fallu attendre presque 30 ans pour que Temmar ressorte le même projet, une année après le refus cinglant du constructeur français Renault de venir en Algérie en raison de la dégradation du climat des affaires.
Interrogé par ailleurs sur cette propension pavlovienne de l'Etat à injecter des sommes astronomiques pour réanimer des entreprises parfois moribondes sans aucune obligation de résultats, M. Temmar s'en est défendu en affirmant que cela se fait « sur la base d'études et d'analyses systématiques ». Ce qu'il a oublié par contre de reconnaître, c'est que ces mêmes entreprises ont cumulé au fil des ans les ratages les plus monumentaux, pour ne devenir en fin de compte que des tonneaux des Danaïdes.


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