Plusieurs projets inscrits antérieurement à l'année 2007 n'ont été lancés qu'à la fin 2008 .70 % du programme quinquennal ont été consacrés aux équipements collectifs et au logement. La wilaya de Bouira a bénéficié dans le cadre des différents programmes quinquennaux allant des deux périodes de 1999-2004 et de 2004-2009 d'une enveloppe financière de l'ordre de 102 milliards DA, dans laquelle s'ajoute un budget d'équipement supplémentaire estimé à 10,5 milliards DA, alloué suite à la dernière visite du président Bouteflika le mois de juillet 2008. Pour ce qui est du programme des Hauts-Plateaux pour le développement des 10 communes du sud de la wilaya, l'enveloppe est estimée à 12,776 milliards DA. Selon le directeur de la planification et de l'aménagement du territoire (DPAT) de la wilaya de Bouira, M. Makhlouf Messaoud, le taux de consommation de ces budgets a atteint les 48% dans les programmes PSD (programme sectoriel déconcentré) et PCD (plan communal de développement). Ce qui explique que les objectifs escomptés par les pouvoirs publics n'ont pas été pleinement atteints. A titre d'exemple, plusieurs projets inscrits antérieurement à l'année 2007, n'ont vu le jour que vers la fin 2008 et d'autres ne sont pas encore achevés à ce jour. A noter que 70 % du programme quinquennal lancé en 2005 fut consacré aux infrastructures de base, au logement et autres équipements publics. La question du retard dans la réalisation mérite bien d'être posée. Les raisons sont multiples à en croire des sources bien au fait des dossiers. A ce sujet, notre interlocuteur, argue que plusieurs facteurs, à savoir l'absence de modélisation des projets par les services contractants, les avis d'appel d'offres sont infructueux, ce qui retarde considérablement les procédures de sélection des entreprises ainsi que l'insuffisance des bureaux d'étude spécialisés. De plus, le coût élevé de certains projets estimés par les BET qui dépassent souvent l'enveloppe financière allouée, enregistre toujours, selon ce responsable, un retard dans l'exécution et la finalisation des missions de la maîtrise d'œuvre. Après un ralentissement qui aura duré plusieurs années, notamment durant la période de l'ex-wali, en l'occurrence Abdelkader Farsi, les responsables sont censés enclencher une nouvelle dynamique en la matière. Par ailleurs, d'autres secteurs ont bénéficié de plusieurs programmes de développement afin de répondre aux besoins exprimés en la matière. Pour le secteur de l'hydraulique, bénéficiant de trois projets d'envergure à savoir la STEP (station d'épuration d'eau) d'Oued Dhous d'une enveloppe financière de 2,5 milliards DA dont le taux d'avancement des opérations est à 60%. Le complément de transfert d'AEP à partir du barrage de Tilesdit dans la localité de Bechloul pour l'alimentation en eau potable de 9 communes est d'un montant d'un milliard DA et à un taux physique de 20 %. Le secteur des travaux publics a bénéficié, quant à lui, d'une enveloppe financière de 2,864 milliard DA du programme 2008/2009 pour l'entretien des chemins communaux et de wilaya. Par ailleurs, l'enseignement supérieur vient de bénéficier d'un projet de réalisation d'un auditorium de 800 places, d'une bibliothèque centrale pour 1000 lecteurs. Dans un autre registre, la formation professionnelle est renforcée de deux CFPA, d'une capacité de 300/60 lits internes dans les localités de Lakhdaria et Djebahia à l'ouest de Bouira et d'un INSFP à Sour El Ghozlane qui est en instance de lancement. Parmi les projets du secteur de la santé publique, affirme le DPAT, on note l'inscription pour la réalisation d'un hôpital à Bordj Okhris, ainsi qu'à Sour El Ghozlane, un hôpital psychiatrique en phase d'étude et la réalisation d'une annexe de l'institut Pasteur. Dans le même cadre, l'on note le lancement des travaux de réalisation des polycliniques au niveau des localités de Taghzout, Oued El Berdi, Dechmia, Tagdit, Dira et Bordj Okhris.
