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Un froufrou séculaire
Le seroual
Publié dans El Watan le 24 - 02 - 2005

En 1494, le seroual des Andalouses distinguées se caractérisait par une plus grande ampleur et l'emploi de fines étoffes. Contrairement aux femmes modestes dont le seroual est taillé dans des toiles plus grossières, moulant la jambe avec des bandelettes, pour faciliter la marche et les activités quotidiennes.
Le seroual andalou des premiers siècles du second millénaire reste une exclusivité en Méditerranée occidentale. Les citadines magrébines adoptent le seroual qui s'accompagne de longues jambières, cependant les femmes les plus modestes optent pour les tuniques et les drapés de lainage. Le seroual à houseaux se retrouve ainsi dans les principales villes d'Afrique du Nord. En Algérie, le seroual perdure dans l'ancienne Césarée qui a cédé depuis longtemps sa fonction de capitale culturelle. La longueur du seroual sert à masquer les formes et à signifier la classe sociale des femmes. A Alger, le seroual andalou ne se transforme pas de façon notable, gardant une simplicité de coupe. La fin du XIXe siècle marquera l'avènement d'une nouvelle forme du seroual de sortie. Le seroual court porté à l'intérieur des demeures s'écarte peu du modèle andalou mais son rapport aux autres composantes du costume lui confère un statut différent de celui qui est le sien dans le costume des autres villes de la Méditerranée. Au début de ce siècle, les Algéroises portaient chez elles un seroual qui s'arrête à mi-mollet et se porte sous une tunique. Confortable et pratique à la fois, ce vêtement est adapté à la posture assise. Il faut souligner que les demeures algéroises de l'époque et le mobilier obéissaient à la recherche de ce confort. Un siècle avant l'arrivée des frères Barberousse à Alger, en 1516, la fortune de la nouvelle Algérie se distingua par des changements au niveau vestimentaire. Deux siècles plus tard, le seroual levantin devient plus volumineux. Dès le XVIe siécle, l'influence turque sur le costume algérois est véhiculée par des vêtements importés ou offerts aux dignitaires. Le seroual bouffant du XIXe siècle ne parvient pas à Alger, car les bateaux en provenance de Turquie étaient de moins en moins nombreux. Il a fallu attendre la seconde moitié du XIXe siècle pour voir d'importantes transformations s'opérer sur le seroual. Si le modèle d'intérieur ne s'est pas modifié tout de suite, celui de sortie subit une étrange métamorphose. Il devient volumineux. Nécéssitant un minimum de six mètres de tissu - moyenne usuelle de neuf mètres - il est réalisé dans la toile de coton non teintée, peu coûteuse. Selon de vieilles algéroises, ce volume inhabituel servait à dissimuler leurs formes afin de se protéger du regard des occupants. Qu'il soit andalou ou algérois, le seroual reste l'apanage des plus âgées et des jeunes femmes à leur mariage.

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